Découvrez pourquoi Doctolib résiste à la taxe « lapin » malgré son approbation initiale : des explications claires et détaillées

Une nouvelle idée de politique de santé a fait surface, visant à pénaliser les patients qui ne respectent pas leurs rendez-vous médicaux.

Comprendre la taxe « lapin » et l’objection de Doctolib #

Nommée taxe « lapin », elle prévoit de prélever 5 euros aux patients qui annulent leur rendez-vous moins de 24 heures à l’avance ou ne se présentent pas du tout. Cependant, Doctolib, la plateforme de réservation de rendez-vous médicaux en ligne, bien que favorable à l’idée de la taxe, a exprimé son désaccord avec une partie de sa mise en œuvre.

Cette taxe, annoncée le 6 avril, s’inscrit dans une série de mesures visant à améliorer la prestation des soins de santé. Le Premier ministre Gabriel Attal a indiqué que la taxe serait mise en place à partir du 1er janvier 2025. Toutefois, pour que cette pénalité soit effective, le gouvernement souhaite que les patients entrent leurs coordonnées bancaires sur des plateformes comme Doctolib.

La position de Doctolib sur la taxe « lapin » #

Doctolib a clairement exprimé son opposition à l’implémentation de cette mesure. Selon Stanislas Niox-Château, cofondateur de Doctolib, exiger des patients qu’ils entrent leurs coordonnées bancaires sur la plateforme pour être éventuellement pénalisés pourrait avoir un impact négatif sur l’accès aux soins. Il soutient que cela pourrait poser un problème majeur pour environ 20% des patients qui sont en situation d’illectronisme et 5% qui n’ont pas de carte bancaire.

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La préoccupation de Niox-Château est que cette mesure ne crée un fardeau administratif supplémentaire pour les soignants et entrave l’accès aux soins pour certains patients. Il estime que ni les plateformes ni les secrétariats ne devraient être chargés de gérer cette nouvelle tâche.

Une alternative proposée par le cofondateur de Doctolib #

Stanislas Niox-Château propose une alternative à la mise en œuvre de cette taxe. Il suggère que les médecins gardent le contrôle pour décider quels patients sanctionner, tandis que la taxe pourrait être prélevée par l’assurance maladie lors du prochain rendez-vous. Cette approche, selon lui, permettrait d’éviter de pénaliser ceux qui ont du mal à naviguer dans le monde numérique ou qui n’ont pas de carte bancaire.

Cependant, cette proposition doit encore être discutée et approuvée par le gouvernement avant d’être mise en œuvre.

  • La taxe « lapin » est une nouvelle mesure proposée pour pénaliser les patients qui ne respectent pas leurs rendez-vous médicaux.
  • Doctolib est en désaccord avec la mise en œuvre proposée de cette taxe, qui nécessiterait que les patients entrent leurs coordonnées bancaires sur la plateforme.
  • Stanislas Niox-Château, cofondateur de Doctolib, propose que les médecins aient le contrôle de la sanction et que la taxe soit prélevée par l’assurance maladie lors du prochain rendez-vous.

En attente d’une résolution #

Avec l’opposition de Doctolib à la mise en œuvre actuellement proposée de la taxe « lapin », le débat est ouvert pour trouver une solution qui respecte les droits des patients tout en encourageant le respect des rendez-vous médicaux. La proposition de Stanislas Niox-Château pourrait fournir une voie à suivre.

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Il reste à voir comment le gouvernement réagira à ces préoccupations et comment il envisage de résoudre ce problème. Pour l’instant, la mise en place de la taxe « lapin » reste en suspens.

La discussion autour de la taxe « lapin » soulève des questions importantes sur l’accès aux soins de santé, l’utilisation de la technologie dans le secteur de la santé et la responsabilité partagée entre les patients, les prestataires de soins et les plateformes de rendez-vous en ligne. La manière dont ces questions seront résolues aura un impact significatif sur la façon dont les soins de santé sont dispensés à l’avenir. Alors que nous attendons la décision finale du gouvernement sur la mise en œuvre de la taxe « lapin », il est essentiel de continuer à surveiller ce débat et d’analyser les implications potentielles de ces décisions pour les patients, les prestataires de soins de santé et les plateformes de réservation en ligne.

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