Augmentation des franchises médicales en 2024 : quel impact dramatique pour les personnes handicapées ?

Le 31 mars 2024 marquera un tournant pour les patients de la sécurité sociale avec la hausse des franchises sur les médicaments et les actes médicaux.

L’ombre d’une réforme sur les plus vulnérables #

La réforme, excluant certaines catégories telles que les mineurs et les femmes enceintes, pose un fardeau plus lourd sur les épaules des personnes handicapées. Les associations montent au créneau, dénonçant une pénalisation inévitable de ce public déjà fragilisé.

Cette augmentation double la part financière restant à la charge des patients pour de nombreux soins. Concrètement, pour chaque boîte de médicaments ou acte paramédical, la franchise passe de 0,50€ à 1€, et celle sur les transports sanitaires, de 2€ à 4€. Une situation qui grève davantage le budget des ménages les plus touchés par la maladie ou le handicap.

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Toute lumière sur les détails de la hausse #

Le gouvernement justifie cette hausse par une absence de réévaluation des franchises depuis leur instauration en 2004 et 2008. Malgré cette explication, les implications concrètes pour les patients suscitent des inquiétudes. Certes, des dérogations existent pour certaines catégories, mais la majorité des assurés se trouve confrontée à l’augmentation.

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Au-delà des franchises, la réforme révise également à la hausse les plafonds journaliers des charges médicales. Le montant maximal quotidien s’échelonne désormais à 4€ pour les actes paramédicaux et à 8€ pour les transports sanitaires, insufflant une anxiété supplémentaire chez les patients aux multiples rendez-vous médicaux.

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Un plafond annuel, mais à quel prix ? #

Le ministère de la Santé rappelle l’existence d’un plafond annuel de 50€ pour limiter l’impact financier sur les personnes souffrant de maladies lourdes. Cependant, APF France handicap souligne que cette mesure ne couvre pas les soins hors affection de longue durée (ALD), laissant un reste à charge conséquent pour certains.

Le texte officiel reste attendu pour clarifier ces points, alors que le collectif Handicaps et d’autres associations expriment leur opposition à une réforme jugée punitive. Le doute plane : cette mesure garantira-t-elle vraiment une protection suffisante ou est-elle un leurre face aux dépenses réelles ?

  • Doublement des franchises sur les médicaments et actes médicaux.
  • Exclusions des mineurs, femmes enceintes, et bénéficiaires CMU-C.
  • Augmentation du plafond journalier et maintien du plafond annuel.
  • Inquiétudes exprimées par APF France handicap et le Collectif Handicaps.

FAQ:

  • La hausse s’applique-t-elle à toutes les prestations médicales ?
    Non, les médicaments et soins dispensés durant une hospitalisation, ainsi que les transports d’urgence, en sont exemptés.
  • Comment sont impactés les patients avec une ALD ?
    Ils bénéficient d’un plafond annuel de 50€, mais certaines dépenses hors ALD restent à leur charge.
  • Y a-t-il un plafond journalier pour l’achat de médicaments ?
    Non, le plafond journalier ne s’applique qu’aux actes paramédicaux et aux transports sanitaires.
  • Quel est l’objectif du gouvernement avec cette hausse ?
    L’objectif est de générer 600 millions d’euros supplémentaires par an pour la Sécurité sociale.
  • Quels recours sont envisagés par les associations ?
    Certaines, comme la FNATH, envisagent de saisir le Conseil d’Etat pour contester cette réforme.