Le 188ème jour du conflit Israël-Hamas : le silence sur le cessez-le-feu et les reproches israéliens envers l’Irlande

Le 11 avril dernier, aucune des deux parties impliquées dans le conflit Israël-Hamas, n'avait réagi à la proposition de trêve soumise par les médiateurs.

Pas de réaction au plan de cessez-le-feu #

Confrontés à une pression intense, ni l’Israël, ni le Hamas ne semblent disposés à être les premiers à quitter la table des négociations.

Présenté au Caire par des médiateurs américain, égyptien et qatari, le projet de trêve propose initialement une période de calme de six semaines, un échange de prisonniers entre Israël et la Palestine, une augmentation de l’aide humanitaire et le retour des déplacés du nord de la bande de Gaza.

En fin de compte, tous les otages seraient relâchés ainsi qu’un nombre indéterminé de prisonniers palestiniens. L’armée quitterait entièrement Gaza et mettrait fin au blocus du territoire, mis en place après que le Hamas a pris le contrôle en 2007.

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Des reproches israéliens envers le premier ministre irlandais #

Le ministère israélien des affaires étrangères a adressé une mise en garde au premier ministre irlandais, Simon Harris, lui reprochant notamment d’avoir omis de mentionner, lors d’un récent discours, les otages détenus à Gaza. Il a déclaré que certains en Irlande continuent de se ranger du « mauvais côté de l’histoire ».

Dans son discours d’inauguration prononcé mardi devant le Parlement, Simon Harris a été critiqué pour avoir « oublié » de mentionner les otages. Le ministère a également critiqué le nouveau premier ministre et son ministre des affaires étrangères pour « planifier un soutien supplémentaire au terrorisme », notamment en se disant prêts à reconnaître un État palestinien.

Lors de son discours prononcé mardi, Simon Harris, ancien ministre de l’éducation issu d’un parti de centre droit, avait réaffirmé la position de l’Irlande, l’un des pays européens les plus propalestiniens.

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Washington abat 11 drones des rebelles houthistes dans le golfe d’Aden #

L’armée américaine a confirmé avoir abattu 11 drones des rebelles yéménites houthistes qui avaient revendiqué plus tôt une série d’attaques contre des navires dans le golfe d’Aden.

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Mercredi, les Houthistes avaient affirmé avoir attaqué, à l’aide de drones et de missiles balistiques, trois navires commerciaux et un navire militaire au large du golfe d’Aden, situé à la pointe sud du Yémen.

Jeudi matin, le commandement militaire américain pour le Moyen-Orient (CentCom) a indiqué avoir détruit trois drones mercredi matin, l’un près du golfe d’Aden et l’autre en mer Rouge, puis avoir intercepté huit autres drones qui représentaient « une menace imminente pour les navires marchands et la coalition ».

Impact des attaques sur le commerce mondial #

Depuis novembre, les rebelles, disant agir en solidarité avec les Palestiniens, ont mené plusieurs attaques en mer Rouge et dans le golfe d’Aden, où 12 % du commerce mondial transite.

Les conséquences de ces attaques sont importantes et perturbent l’activité portuaire mondiale. Elles créent une atmosphère d’instabilité dans la zone et ont un impact direct sur l’économie mondiale.

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  • Menaces sur le commerce mondial.
  • Perturbation de l’activité portuaire.
  • Atmosphère d’instabilité.

Pour conclure, le 188ème jour du conflit Israël-Hamas a été marqué par l’absence de réponse au plan de cessez-le-feu, les critiques israéliennes envers le premier ministre irlandais, ainsi que par l’abattage de drones houthistes par l’armée américaine. Ces événements témoignent de la complexité et de l’instabilité de la situation, qui affecte non seulement les parties directement impliquées, mais a également des répercussions à l’échelle mondiale. La résolution de ce conflit nécessite des efforts concertés de toutes les parties concernées, dans l’intérêt de la paix et de la stabilité régionale.

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