Vous pensiez connaître les commissaires aux comptes? Voici leur rôle crucial pour un futur durable

Depuis le 1er janvier 2024, l'Europe a franchi une étape majeure dans le monde de l'entreprise avec la directive CSRD, visant à rendre les pratiques plus homogènes et comparables.

Les nouvelles directives qui redéfinissent le rôle des entreprises #

Pivot central de cette transformation, elle espère réorienter les flux de capitaux vers une économie plus durable, intégrant la gestion des risques et la transparence.

Cette directive s’étend sur trois axes majeurs : environnemental, social et de gouvernance, chacun adressant des défis spécifiques. De l’adaptation climatique à l’éthique des affaires, la CSRD pose des jalons pour une vision à long terme, exigeant des entreprises une transparence accrue et une action tangible en matière de durabilité.

L’indispensable commissaire aux comptes dans l’équation de la durabilité #

Le rôle du commissaire aux comptes prend une toute nouvelle dimension avec la CSRD. Ce dernier devient un interlocuteur clé pour les entreprises, les accompagnant dans leur transition vers une économie verte. Les commissaires aux comptes, munis d’un Visa Durabilité, sont désormais au cœur de la vérification et de la certification des informations en matière de durabilité.

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Leur formation spécialisée les prépare à cette mission cruciale, les posant en tant qu’éclaireurs pour les dirigeants d’entreprise. Ils deviennent des auditeurs durabilité, capables de guider les entreprises à travers les méandres des exigences et obligations nouvelles découlant des directives européennes.

Vers une obligation d’action concrète pour les entreprises? #

Alors que la CSRD exige une transparence dans les déclarations des entreprises, la directive sur le devoir de vigilance (CSDDD) va encore plus loin. Elle stipule que les entreprises doivent non seulement signaler mais aussi agir, en intégrant une politique de devoir de vigilance dans leur stratégie. Quatre volets composent cette politique, depuis le recensement des incidences négatives jusqu’à la mise en place de procédures de plainte.

Cette évolution marque un changement significatif dans les responsabilités des entreprises. Ainsi, les impacts négatifs sur les droits humains et l’environnement ne peuvent plus être ignorés ou relégués au second plan. Les entreprises sont appelées à identifier, prévenir et réparer ces incidences, un défi majeur pour les années à venir.

  • Redirection des capitaux vers une économie durable
  • Intégration de la durabilité dans la gestion des risques
  • Transparence et vision à long terme
  • Approche proactive dans la chaîne de valeur

FAQ:

  • Qu’est-ce que la CSRD?
    La CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive) est une directive européenne visant à rendre les pratiques des entreprises plus transparentes et comparables en matière de durabilité.
  • Qui est concerné par la CSRD?
    À terme, la majorité des entreprises européennes seront concernées, avec une mise en application progressive touchant d’abord les grandes entreprises et les PME cotées en bourse.
  • Quel est le rôle du commissaire aux comptes dans la CSRD?
    Le commissaire aux comptes est clé dans la certification des informations de durabilité des entreprises, guidant ces dernières à travers les nouvelles directives.
  • Qu’est-ce que la directive sur le devoir de vigilance (CSDDD)?
    Elle est une extension de la CSRD, obligeant les entreprises à agir activement pour identifier, prévenir et réparer les impacts négatifs de leurs activités sur les droits humains et l’environnement.
  • Comment les entreprises peuvent-elles se préparer à ces nouvelles obligations?
    Elles doivent d’abord comprendre en profondeur les exigences, puis intégrer les pratiques de durabilité et de devoir de vigilance dans leur stratégie globale.