Microsoft et Quantinuum réalisent des progrès significatifs en informatique quantique : Découvrez comment ils ont révolutionné la correction d’erreur quantique

Annonce phare de ces derniers jours, Microsoft et Quantinuum ont fait part d'une avancée cruciale dans le domaine de l'informatique quantique.

Progression fulgurante dans l’informatique quantique #

Les deux géants ont révélé que leurs qubits logiques présentent des taux d’erreur jusqu’à 800 fois inférieurs à ceux des qubits physiques, marquant une étape majeure dans le développement de cette technologie.

Microsoft, en coopération avec Quantinuum, a atteint un jalon notable dans la correction d’erreur quantique, ébranlant les anticipations quant à l’usage futur de l’informatique quantique dans le monde industriel. Krysta Svore, vice-présidente du développement quantique avancé chez Microsoft Corp. à Redmond (Wash.), a expliqué que nous entrons dans une nouvelle phase de l’informatique quantique, celle de la résilience.

Évolution de l’informatique quantique #

L’informatique quantique se confronte à deux défis majeurs : le nombre de bits quantiques – ou qubits – disponibles dans un seul ordinateur, et la fiabilité de ces qubits. Ces deux aspects sont intimement liés. La plupart des entreprises travaillant sur les ordinateurs quantiques s’attaquent au problème de la fiabilité en utilisant plusieurs qubits physiques pour réaliser le même calcul.

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Les firmes spécialisées dans l’informatique quantique tentent de résoudre ce double défi tant au niveau matériel que logiciel. Pour ce faire, elles cherchent à prévenir les erreurs en réduisant les fluctuations de température et les vibrations, ou en concevant des qubits plus stables dès le départ. D’autres approches consistent à intégrer une correction physique des erreurs.

Microsoft et Quantinuum : un duo innovant #

Microsoft et Quantinuum ont choisi une approche combinée en exploitant les forces du hardware et du software pour améliorer la fiabilité des qubits. Leur percée repose sur la mise en œuvre de nouveaux algorithmes de correction d’erreur et l’utilisation de qubits physiques de haute fidélité et connectivité.

En pratique, cette collaboration a permis de réduire le nombre total de qubits physiques nécessaires pour créer un qubit logique par un facteur allant jusqu’à 800. Cette approche de correction des erreurs logicielle a été baptisée « Carbon code » par les deux partenaires.

Projection dans l’avenir de l’informatique quantique #

Malgré ces avancées, certains experts en informatique quantique expriment des doutes sur l’importance de cette percée. Ils mettent en avant que les qubits logiques démontrés par Microsoft ne sont pas suffisants pour un ordinateur universel complet et que d’autres fonctionnalités devront être ajoutées.

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Il faut souligner que cette avancée ne signifie pas que l’informatique quantique est prête à être déployée à grande échelle. Nous sommes encore en phase de test, et de nombreux défis restent à relever avant d’atteindre une utilisation généralisée.

Voici une liste de quelques défis à relever dans le futur :

  • Amélioration de la fidélité des qubits
  • Intégration de nouvelles fonctionnalités pour un ordinateur universel complet
  • Élaboration de systèmes tolérants aux pannes à grande échelle

Le chemin à parcourir est encore long #

D’autres entreprises ont construit des ordinateurs quantiques avec un nombre de qubits supérieur. Cependant, l’informatique quantique est encore à ses balbutiements et différentes approches sont envisagées pour la construction de qubits physiques.

Baptiste Royer, professeur à l’université de Sherbrooke, souligne que l’approche de Microsoft dépend fortement du matériel d’informatique quantique de Quantinuum, ce qui rend peu probable que d’autres entreprises adoptent la même technologie. Toutefois, ils pourraient s’inspirer de la théorie sous-jacente.

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