La vérité surprenante derrière une pratique courante de cuisson du riz : l’astuce de cette scientifique pourrait changer votre façon de cuisiner

Le riz est l'un des aliments les plus consommés en France et dans le monde, avec une consommation moyenne par personne allant jusqu'à 188 kg par an en Birmanie.

Le riz : un aliment de base consommé dans le monde entier mais souvent mal préparé #

Il est apprécié pour sa valeur nutritionnelle, fournissant des glucides complexes, des fibres, des vitamines du groupe B et des minéraux comme le fer, le phosphore et le potassium.

Il se prête à divers modes de cuisson, que ce soit à la casserole, en pilaf ou à l’autocuiseur. Cependant, la préparation du riz fait souvent l’objet d’un débat, notamment en ce qui concerne le rinçage avant la cuisson.

Le débat sur le rinçage du riz #

Le rinçage du riz avant la cuisson est une pratique courante que beaucoup considèrent comme essentielle pour obtenir un riz moelleux et non collant. Ce processus vise à éliminer l’amidon « topique », responsable de l’aspect grumeleux du riz cuit.

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Cependant, selon Kaitlin Sass, scientifique en alimentation et directrice de la recherche et du développement chez Lundberg Family Farms, le rinçage du riz peut entraîner la perte de certains nutriments essentiels.

Les conséquences du rinçage sur les nutriments du riz #

Rincer ou tremper le riz à plusieurs reprises avant la cuisson peut le priver de certains de ses nutriments, tels que les fibres dites « amidon résistant ». Ces fibres jouent un rôle crucial dans l’amélioration de la fonction intestinale et la stabilisation des niveaux de glycémie. De plus, ce processus peut éliminer jusqu’à 70% des nutriments du riz, comme le fer et les vitamines B hydrosolubles.

Il est donc recommandé de limiter le rinçage du riz pour conserver autant que possible ses bienfaits nutritionnels.

Des alternatives pour une préparation saine du riz #

Selon Kaitlin Sass, il existe d’autres habitudes à adopter pour une préparation saine du riz. Par exemple, choisir des variétés de riz basmati cultivées en Californie, en Inde ou au Pakistan, qui contiennent de très faibles concentrations d’arsenic.

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De plus, il est conseillé d’opter de temps en temps pour du riz brun à grains entiers, plus riche en fibres et en protéines que le riz blanc. Enfin, l’ajout occasionnel d’un bouillon d’os de poulet ou de bœuf dans l’eau de cuisson, très riche en protéines et en oligo-éléments, peut également être bénéfique.

Voici quelques conseils pour une cuisson saine du riz :

  • Choisir des variétés de riz basmati cultivées en Californie, en Inde ou au Pakistan
  • Opter de temps en temps pour du riz brun à grains entiers
  • Ajouter de temps en temps un bouillon d’os de poulet ou de bœuf dans l’eau de cuisson

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