Un incident choquant à l’hôpital de Challans #
Un brancardier, employé dévoué de l’établissement, a été violemment agressé par des proches d’un patient qu’il aidait.
L’incident a eu lieu lorsque ces individus ont estimé que la qualité des soins prodigués à leur proche n’était pas à la hauteur de leurs attentes. Dans leur frustration, ils ont violemment attaqué le brancardier qui était en pause sur le parking de l’hôpital.
Suspect arrêté et interrogé #
Le suspect, né en 2001, qui était sur les lieux avec son père et son cousin, a été arrêté le 9 avril. Il est actuellement en garde à vue et est interrogé par la police sur les circonstances de cet incident.
Après l’attaque, le suspect avait pris la fuite et a été activement recherché par les forces de l’ordre. Son arrestation a été confirmée par le parquet des Sables-d’Olonne.
La situation du brancardier #
Le brancardier, qui avait été sérieusement blessé, a été hospitalisé en soins intensifs. Heureusement, son état s’est depuis stabilisé, selon les informations fournies par le directeur du centre hospitalier de Challans, Francis Saint-Hubert.
Le directeur a rendu visite au brancardier le dimanche soir suivant l’incident, pour s’assurer de son bien-être et lui apporter tout le soutien nécessaire suite à cette traumatisante expérience.
Renforcement des mesures de sécurité #
Suite à cet incident, des mesures de sécurité supplémentaires ont été mises en place à l’hôpital de Challans. Un agent de sécurité sera désormais présent en permanence à l’entrée des urgences, afin de garantir la sécurité des employés et des patients.
Le personnel de l’hôpital recevra également des équipements de protection supplémentaires, et une cellule d’urgence médico-psychologique intervient actuellement dans l’établissement pour soutenir les employés touchés par cet incident.
Voici une liste de quelques mesures de sécurité supplémentaires envisagées :
- Renforcement des équipes de transport interne.
- Installation d’un dispositif PTI (Protection Travailleur Isolé) pour le service d’urgences.
- Mise en place d’une cellule d’urgence médico-psychologique.
Le ministre délégué à la Santé, Frédéric Valletoux, a fermement condamné cet acte de violence. Il a rappelé que l’hôpital est un sanctuaire, et que toute violence envers le personnel soignant est intolérable.