Des allégations choquantes concernant le réalisateur Philippe Lioret #
Dix actrices ont levé le voile sur un comportement déplacé, des baisers forcés et des demandes gênantes de la part du réalisateur lors des castings.
La question qui se pose maintenant est : où s’arrête la limite du pouvoir du réalisateur, sur un tournage ou, en l’occurrence, sur un casting ?
Scènes de casting troublantes #
Les allégations concernent principalement le casting du film « Toutes nos envies », au cours duquel les actrices auditionnées ont décrit des scènes intimes où le réalisateur touchait leur corps de manière répétée et leur donnait des baisers forcés. Plusieurs actrices ont exprimé leur malaise face à ces essais répétés.
En décrivant cet épisode « désagréable », Élodie Frenck, bien connue pour son rôle de Marlène dans « Les Petits Meurtres d’Agatha Christie », raconte : « Il voulait me toucher plus pour que ce soit plus vrai ». Elle a alors ressenti que c’était quelqu’un qui profitait de la situation et a décidé de quitter le plateau.
Accusations confirmées par l’équipe du film #
Les accusations des actrices ont été confirmées par d’autres membres de l’équipe du film. Ils décrivent une situation qui était « hors de propos par rapport à la scène », avec des actrices se faisant « tripoter ».
Deux actrices ont également évoqué un baiser forcé. Une troisième a parlé d’un baiser forcé survenu quelques années plus tôt, suivi d’excuses de Philippe Lioret, puis d’une proposition d’un petit rôle « en guise de compensation ».
- Philippe Lioret a été accusé d’avoir exigé de voir la poitrine des actrices, arguant qu’il allait la filmer.
- Les accusations ont été confirmées par des membres de l’équipe du film.
- Des actrices ont décrit des scènes intimes où le réalisateur touchait leur corps de manière répétée et leur donnait des baisers forcés.
La défense de Philippe Lioret #
En réponse aux accusations, Philippe Lioret a maintenu qu’il n’avait « jamais eu la sensation d’essayer d’abuser de qui que ce soit » de toute sa vie. Son avocate, Solange Doumic, a décrit un homme qui, il y a quatorze ans, n’a pas eu conscience du malaise des actrices en face de lui et qui aujourd’hui « en est malade ».
Solange Doumic a notamment expliqué que son client a pu « chercher à séduire maladroitement », mais qu’il « s’est arrêté au moment où le refus lui a été manifesté de manière claire ». Elle insiste sur le fait qu’il y a un rapport de pouvoir entre les réalisateurs et les comédiens, mais que cela ne signifie pas forcément qu’il y ait un abus de pouvoir.