Le Hamas examine une proposition de trêve #
Cette proposition est accompagnée d’un plan pour libérer les otages détenus dans la bande de Gaza.
Les opérations militaires israéliennes se poursuivent cependant, malgré les discussions de paix, contre la bande de Gaza dévastée et en proie à la famine selon l’ONU.
Les détails de la nouvelle proposition #
Une nouvelle proposition a été présentée lors d’une série de négociations au Caire, orchestrées par les pays médiateurs : Qatar, Egypte, Etats-Unis. Ce plan en trois étapes commence par une trêve de six semaines, selon une source du Hamas.
Outre un cessez-le-feu initial de six semaines, la proposition comprend également la libération de 42 otages en échange de 800 à 900 Palestiniens détenus par Israël, l’octroi quotidien de 400 à 500 camions d’aide alimentaire et le retour des habitants du nord de la bande de Gaza à leur domicile.
La réaction d’Israël à la proposition #
Israël, bien qu’il n’ait pas souscrit à un cessez-le-feu définitif et un retrait complet de la bande de Gaza, a annoncé le retrait de ses troupes de Khan Younès, la plus grande ville du sud du territoire, maintenant un champ de ruines à cause des bombardements et des combats féroces.
Israël a également annoncé l’entrée de 419 camions d’aide dans la bande de Gaza, le nombre le plus élevé depuis le début de la guerre, selon eux.
La situation actuelle dans la bande de Gaza #
La guerre a causé des destructions massives et déplacé au moins 1,7 million de personnes sur les 2,4 millions d’habitants, entraînant une catastrophe humanitaire. Les maisons, les écoles, les hôpitaux sont en ruines. Les enseignants, les médecins et les travailleurs humanitaires ont été tués. La famine est imminente.
Des milliers de personnes déplacées ont retrouvé leur ville transformée en paysage apocalyptique après le retrait israélien de Khan Younès. L’eau, l’électricité, les colonnes, les murs, les portes, tout est parti. Gaza n’est plus Gaza, c’est un lieu en ruines.
Voici quelques points clés du projet de trêve :
- Une trêve initiale de six semaines
- La libération de 42 otages en échange de 800 à 900 Palestiniens détenus par Israël
- L’entrée de 400 à 500 camions d’aide alimentaire par jour
- Le retour des habitants du nord de la bande de Gaza à leur domicile
Les réactions internationales face à la situation #
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu est déterminé à lancer une offensive terrestre à Rafah, dernier bastion du Hamas à Gaza. Cependant, l’allié américain des Israéliens s’oppose à une « invasion militaire massive de Rafah ».
De nombreux dirigeants internationaux, dont le président français Emmanuel Macron, le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi et le roi de Jordanie Abdallah II, ont également mis en garde contre les « conséquences dangereuses » d’une telle offensive.
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Ils ont tous appelé à un cessez-le-feu et à la libération de « tous les otages ». La Turquie, fervente partisane de la cause palestinienne, a restreint ses exportations vers Israël, qui a réagi en dénonçant une « violation des accords commerciaux ».
