Découvrez comment Poclain Hydraulics fait une transition douce vers le SaaS : un voyage fascinant vers la modernisation de l’infrastructure technologique

Poclain Hydraulics, une entreprise industrielle française spécialisée dans les transmissions hydrostatiques et électrohydrauliques, s'engage dans une transformation numérique.

Poclain Hydraulics : une transition progressive vers le cloud #

La société a commencé à migrer son système d’information vers le cloud, avec une stratégie de transition progressive vers le SaaS (Software as a Service).

Cette transition vers le cloud public est soigneusement planifiée et gérée. Le principal objectif de cette manœuvre est de moderniser le système d’information et de le transformer en un ensemble de services SaaS, enrichis d’applications spécifiques aux besoins de l’entreprise.

Une équipe dédiée pour gérer la transformation numérique #

Pour gérer ce processus de transformation, Poclain Hydraulics a formé une équipe dédiée appelée DataFactory. Créée il y a trois ans, cette équipe combine une mentalité de service avec une approche architecturale.

À lire Perte de poids : cet aliment pour diminuer les ballonnements et avoir un ventre plat avant l’été

Cette équipe est en charge de diverses responsabilités, allant de la gestion des données aux systèmes ERP, en passant par le middleware. Son rôle est crucial pour la transformation numérique de l’entreprise, qui vise à moderniser ses systèmes ERP et à les consommer sous forme de service.

Migration vers le SaaS : un processus pas à pas #

La transition vers le SaaS est planifiée étape par étape. Le premier jalon a été la migration de l’ERP sur le cloud d’Oracle, en mode IaaS. Celle-ci a été réalisée en 47 heures au cours d’un week-end, avec le soutien des équipes d’Oracle et de son partenaire Sqorus.

Après cette première étape, la société prévoit de finaliser la rénovation du middleware avec le SaaS de Mulesoft. Elle envisage également de mettre en place une chaîne CI/CD pour E-Business Suite, tout en faisant ses premiers pas vers l’application sous forme de service.

Le choix du cloud d’Oracle #

Le choix du cloud d’Oracle n’a pas été fait au hasard. En effet, l’ERP de Poclain Hydraulics est compatible avec une large gamme de services offerts par OCI. De plus, le choix d’Oracle a été dicté par la présence de deux régions d’OCI en France, avec la capacité de s’étendre à l’international.

À lire Picard : cet apéritif vous aide à garder la ligne pendant les vacances

Cependant, François Delys, le responsable des données et du service delivery de Poclain, souligne que cette situation crée un risque de dépendance accru envers l’éditeur américain. C’est pourquoi la société s’efforce de maintenir Oracle à une fraction de la dépense globale de la DSI.

Les datacenters maison toujours présents mais moins centraux #

Malgré la migration vers le cloud, les datacenters maison de Poclain Hydraulics restent en place. Cependant, leur rôle central est en train de diminuer progressivement. C’est une nécessité, car l’un des datacenters de Poclain est situé au bord de l’Oise, présentant un risque d’inondation.

La transition vers le cloud n’a pas entraîné de réduction des coûts, mais elle a permis à l’entreprise d’investir dans d’autres technologies et projets. De plus, le cloud offre une visibilité sans précédent sur les coûts des projets grâce au monitoring en temps réel de la plateforme.

En plus de ces étapes, Poclain Hydraulics a entrepris des initiatives pour combattre la résistance interne au SaaS. Par exemple, l’entreprise a lancé un projet pour améliorer la planification des livraisons par bateau en utilisant des appels API sur les plateformes IT des transitaires. Ce projet a été développé en low-code, prouvant qu’il est possible de développer des fonctionnalités propres à Poclain.

À lire Pierre-Jean Chalençon doit dire adieu à son Palais Vivienne, mais pour quelles raisons ?

  • Une transition progressive vers le cloud
  • Une équipe dédiée pour gérer la transformation numérique
  • Migration vers le SaaS : un processus pas à pas
  • Le choix du cloud d’Oracle
  • Les datacenters maison toujours présents mais moins centraux
  • Le développement en low-code pour combattre la résistance interne au SaaS