Dévoilement d’une étude révolutionnaire #
Cette découverte pourrait conduire à l’expansion des entreprises de taille intermédiaire (ETI), soutenant les ambitions du gouvernement de voir leur nombre augmenter de 500 d’ici 2027.
Cette étude a été préparée pour être présentée à la ministre chargée des Entreprises, Olivia Grégoire, soulignant son importance pour la stratégie économique nationale.
Caractéristiques des entreprises identifiées #
Les entreprises identifiées par le groupe d’audit BDO ont été sélectionnées en fonction de plusieurs critères clés. Elles génèrent entre 10 et 200 millions d’euros de chiffre d’affaires, avec un taux de croissance moyen impressionnant de 20% sur la période 2017-2022.
Les industries les plus représentées dans l’étude incluent l’industrie manufacturière, le commerce ou la réparation de véhicules, et l’information et la communication. Ces entreprises sont principalement basées en Île-de-France et en Auvergne-Rhône-Alpes.
Potentiel de croissance non exploité #
Bien que ces entreprises soient déjà en croissance, l’étude suggère qu’elles pourraient accroître encore plus leur croissance en exploitant certains leviers tels que le développement des exportations et l’innovation. La majorité de ces entreprises sont déjà engagées dans l’exportation, mais la moitié d’entre elles réalisent moins de 10% de leur chiffre d’affaires à l’étranger.
En ce qui concerne l’innovation, elles semblent rester en retrait en matière de dépôts de brevets, avec seulement 18% d’entre elles ayant déposé un brevet entre 2010 et 2023.
Le rôle des ETI dans l’économie française #
Une ETI est généralement définie comme une entreprise employant entre 250 et 4999 salariés, ou une entreprise plus petite dont le chiffre d’affaires dépasse les 50 millions d’euros. Il est intéressant de noter que 30% des entreprises identifiées dépassent ce seuil de chiffre d’affaires.
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Cependant, près de 90% de ces entreprises sont de petites structures de moins de 250 employés. Ces entreprises pourraient bénéficier de diverses initiatives publiques pour stimuler leur croissance, telles que les programmes de réindustrialisation Territoires d’Industrie et France 2030, ou le programme ETIncelles.
- Industrie manufacturière : 275 entreprises
- Commerce ou réparation de véhicules : 106 entreprises
- Information et communication : 155 entreprises
Cette étude constitue une contribution importante au débat sur le rôle des ETI dans l’économie française. En effet, la définition d’une PME en croissance n’était pas nécessairement établie auparavant. Il est donc essentiel de comprendre et de soutenir ces entreprises à fort potentiel pour stimuler l’économie nationale.
