Un répit financier pour Atos #
Cette manœuvre est une tentative de convertir la moitié de sa dette colossale en actions.
Malgré une dette écrasante de 4,6 milliards d’euros, l’entreprise a réussi à obtenir un sursis. Ce dernier lui donne le temps de renégocier sa dette et de rechercher de nouveaux financements.
Qui est le sauveur d’Atos ? #
Un groupe de banques et l’Etat ont généreusement fourni un prêt à court terme de 450 millions d’euros à Atos. L’Etat a apporté une contribution notable de 50 millions d’euros à cet effort.
En retour, l’Etat recevra une « action de préférence » sur Bull SA. Cette branche d’Atos contrôle les activités sensibles et souveraines de la société, dont les supercalculateurs utilisés pour la dissuasion nucléaire et les contrats avec l’armée française.
Qu’est-ce qui se passe ensuite pour Atos ? #
Ce sursis donne à Atos le temps nécessaire pour organiser une solution globale et chercher de nouveaux acquéreurs. La société a déclaré qu’elle avait besoin de 1,2 milliard d’euros pour les années 2024-2025, dont 600 millions d’euros de nouveaux fonds fournis par des actionnaires actuels ou tiers.
Le délai est serré. Les candidats potentiels sont invités à soumettre leurs propositions de financement. La date limite pour cela est le 26 avril.
Les salariés d’Atos sont-ils inquiets ? #
Les salariés d’Atos sont naturellement très inquiets face à ces développements financiers. La perspective de la conversion d’une partie de la dette en actions est particulièrement préoccupante pour eux. Cependant, ce sursis financier a apporté une lueur d’espoir.
Malgré le défi financier, Atos reste déterminée à trouver une solution qui assurera sa survie et sa croissance futures. Les salariés, les actionnaires et tous ceux qui ont un intérêt dans l’entreprise attendent avec impatience le 26 avril pour voir quelles nouvelles propositions de financement seront présentées.
Voici un résumé des points clés :
- Atos a conclu un accord de principe pour un financement de 450 millions d’euros.
- Le financement a été fourni par un groupe de banques et l’Etat, qui a contribué à hauteur de 50 millions d’euros.
- L’Etat recevra une action de préférence sur Bull SA en retour.
- Atos cherche à obtenir 1,2 milliard d’euros d’ici 2024-2025.
- Les candidats potentiels sont invités à soumettre leurs propositions de financement avant le 26 avril.
- Les salariés d’Atos sont très inquiets, mais restent optimistes.
