En 2024, Mars marque le dixième mois consécutif de températures record : une nouvelle raison d’agir pour la planète

Imaginez avoir des jours de chaleur intense pendant dix mois consécutifs.

Des records de température à répétition #

C’est exactement ce que la Terre a subi avec Mars 2024 mettant en évidence une série de records de température. Ce mois a été le dixième mois consécutif à battre les records de chaleur, avec une température moyenne 1,58°C supérieure à celle de l’ère préindustrielle.

Cela souligne non seulement l’urgence de la situation climatique, mais aussi l’importance de comprendre et de répondre aux changements climatiques. Le réchauffement climatique anthropique, exacerbé par le phénomène El Niño, a entraîné une multiplication des catastrophes naturelles, tandis que les émissions de gaz à effet de serre n’ont pas encore diminué.

Franchissement du seuil de 1,5°C #

La température du globe a été 1,58°C plus élevée qu’à l’ère préindustrielle au cours des douze derniers mois, dépassant ainsi la limite de 1,5°C fixée par l’accord de Paris. Cependant, cette anomalie doit être relevée en moyenne sur au moins 20 ans pour considérer que le climat, et non la météo annuelle, a atteint ce seuil.

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Mais il est clair que nous nous approchons dangereusement de cette limite. Comme le dit Samantha Burgess, directrice adjointe du service changement climatique (C3S) de l’observatoire européen Copernicus, « nous sommes extraordinairement proches de cette limite et nous sommes déjà en sursis ».

Une situation précaire pour les océans #

Les océans de la planète, qui recouvrent 70% de la Terre et jouent un rôle majeur dans la régulation du climat, ont connu une température plus élevée que toutes les annales pendant plus d’un an. Mars 2024 a établi un nouveau record absolu, tous mois confondus, avec une moyenne de 21,07°C mesurée à la surface des océans (hors zones proches des pôles) par Copernicus.

Cette surchauffe a des conséquences graves. Elle menace la vie marine, entraîne plus d’humidité dans l’atmosphère, ce qui se traduit par des conditions météorologiques plus instables, comme des vents violents et des pluies torrentielles. De plus, elle réduit l’absorption de nos émissions de gaz à effet de serre dans les mers, qui stockent 90% de l’excès d’énergie généré par l’activité humaine.

Les conséquences de ces records de température #

La hausse constante de la température mondiale entraîne une augmentation des événements météorologiques extrêmes. Selon Samantha Burgess, « plus l’atmosphère mondiale se réchauffe, plus les évènements extrêmes seront nombreux, sévères, intenses ». Cela comprend des vagues de chaleur, des sécheresses, des inondations et des incendies de forêt.

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La question de savoir si ces records dépassent les prévisions est débattue par les climatologues. 2023 a été une année exceptionnelle, la plus chaude jamais enregistrée. Cette chaleur supplémentaire peut en grande partie être expliquée, mais pas entièrement, selon Samantha Burgess.

Voici quelques points clés à retenir :

  • Mars 2024 marque le dixième mois consécutif de températures record sur Terre.
  • La température du globe a été 1,58°C plus élevée qu’à l’ère préindustrielle au cours des douze derniers mois.
  • Les températures des océans ont atteint un record absolu en mars 2024, avec une moyenne de 21,07°C.
  • La hausse des températures entraîne une augmentation des événements météorologiques extrêmes.