La maire de Besançon fait face à l’extrême droite : une plainte est déposée suite à des pancartes controversées lors du carnaval

Le 7 avril, la fête a été ternie par une intervention du collectif féministe Nemesis, connu pour ses positions d'extrême droite.

Polémique lors du carnaval de Besançon #

Deux militantes ont brandi des pancartes associant le viol et les immigrés.

Les messages provocateurs sur les pancartes étaient : « Violeurs étrangers dehors », « Libérez-nous de l’immigration ». Ces déclarations audacieuses ont été exhibées au grand public, créant un climat d’inconfort pour les participants.

Réaction de la maire de Besançon #

En réaction à cet évènement, la maire écologiste de la ville, Anne Vignot, a annoncé porter plainte pour « incitation à la haine ». Elle a exprimé son indignation face à ces actions, qualifiant l’évènement de scandaleux et immonde.

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La maire a ensuite tenu une conférence de presse pour discuter de cette plainte et des actions qu’elle envisage de prendre pour lutter contre ce genre de comportement.

La réponse du collectif Nemesis #

Le collectif Nemesis n’a pas tardé à répondre aux accusations de la maire. Ils ont rétorqué dans un tweet, affirmant que « ce n’est pas un message haineux, c’est la pure vérité ».

Alice Cordier, la directrice du collectif, a ajouté : « Oui, nous avons appelé à l’expulsion des violeurs qui sont étrangers. Vous vous opposez à cela Anne Vignot ? ».

Le contexte plus large #

Il est important de noter que ce n’est pas la première fois que le collectif Nemesis est accusé d’inciter à la haine. L’Université de Franche-Comté avait déjà déposé une plainte contre eux en novembre dernier pour des tags similaires.

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Le collectif se décrit comme un « mouvement féministe entitaire » et est connu pour ses positions d’extrême droite sur de nombreux sujets, notamment sur l’immigration. Ils ont soutenu Marine Le Pen et Éric Zemmour pendant la campagne présidentielle de 2022.

Les prochaines étapes #

La maire de Besançon est déterminée à lutter contre ce type de comportement. Le dépôt de cette plainte est une première étape vers la responsabilisation de ceux qui propagent des messages de haine.

Il reste à voir comment cette affaire se développera et quelles seront les conséquences pour le collectif Nemesis. Ce qui est certain, c’est que cette affaire a suscité un débat important sur la liberté d’expression et ses limites.

Dans ce contexte, voici quelques actions que la maire de Besançon envisage de prendre :

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  • Renforcer les mesures de sécurité lors des événements publics
  • Collaborer avec les forces de l’ordre pour assurer le respect de la loi
  • Promouvoir le dialogue et l’acceptation dans la communauté

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