Une découverte macabre lors d’une randonnée #
Ce n’est que neuf mois plus tard, le 30 mars, qu’une randonneuse a fait une découverte effrayante en chemin. Des ossements, incluant le crâne d’Emile, ont été trouvés dans le Haut-Vernet.
Sans moyen de contacter la police, la randonneuse a décidé d’emporter le crâne chez elle, avant de le remettre à la gendarmerie. Un acte qui a suscité l’étonnement, voire le choc, de certains observateurs.
La modification de la scène de crime #
Lorsqu’un corps ou un squelette est découvert, le protocole standard est de « geler la scène ». Cela permet aux enquêteurs de contrôler tous les éléments présents et de gérer la situation. L’action de la randonneuse a modifié la scène, rendant plus complexe l’enquête sur les circonstances de la mort d’Emile.
Le Général François Heulard, directeur de l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN), a souligné l’importance de ce protocole dans une interview pour le Figaro.
Possibilité de poursuites légales #
La loi est claire : la modification d’une scène de crime peut entraîner jusqu’à trois ans de prison et une amende de 45 000 euros. Cependant, pour que ces sanctions s’appliquent, il doit être prouvé que la personne concernée a délibérément cherché à entraver la découverte de la vérité.
Un ancien magistrat a précisé au Figaro que l’élément intentionnel est essentiel pour constituer une infraction. Si la randonneuse a agi de bonne foi, il est peu probable qu’elle soit poursuivie.
Les suites de l’enquête #
Les recherches se poursuivent afin de retrouver le reste du corps de l’enfant. Les enquêteurs travaillent en étroite collaboration avec des anthropologues pour déterminer si les ossements ont été déplacés par une personne, un animal ou les conditions météorologiques.
L’objectif principal reste de faire la lumière sur les circonstances précises de la mort d’Emile.
Voici quelques points à retenir :
- Emile, un jeune garçon, a disparu le 8 juillet 2023.
- Neuf mois plus tard, une randonneuse a découvert son crâne et l’a emporté pour le remettre à la gendarmerie.
- La modification de la scène de crime peut compliquer l’enquête et potentiellement entraîner des poursuites légales.
- Les recherches se poursuivent pour retrouver le reste du corps de l’enfant et déterminer les circonstances exactes de sa mort.
