La saga juridique de Jonathann Daval se poursuit : pourquoi est-il à nouveau dans le box des accusés cette semaine ?

Jonathann Daval, connu pour avoir été condamné à une peine de 25 ans de réclusion pour le meurtre de son épouse Alexia en 2017, se retrouve une fois de plus face à la justice.

La suite de la saga juridique de Jonathann Daval #

Ce mercredi, il est attendu au tribunal correctionnel de Besançon pour une confrontation avec sa belle-famille.

Il sera jugé pour dénonciations calomnieuses. Après sa condamnation pour meurtre, Daval avait annoncé qu’il ne ferait pas appel. Cependant, l’affaire prend une nouvelle tournure avec cette accusation supplémentaire.

Les accusations mensongères de Daval #

Daval est accusé d’avoir menti pendant six mois, prétendant que Grégory Gay, son beau-frère, avait étranglé Alexia avec la complicité de sa famille. Après avoir montré le visage d’un veuf éploré pendant trois mois, Daval a surpris tout le monde en se rétractant lors d’une audition en juin 2018.

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Il a alors affirmé que son beau-frère avait étranglé Alexia au domicile des parents lors d’une crise d’hystérie, et que la famille avait passé « un pacte secret pour étouffer l’affaire ».

La rétractation et les conséquences #

En décembre 2018, Daval a finalement avoué avoir menti lors d’une confrontation émouvante avec ses accusateurs. Isabelle Fouillot, sa belle-mère, a joué un rôle clé en obtenant de nouveaux aveux de sa part, après lui avoir montré une photo de leur chat, Happy.

Grégory Gay, le principal plaignant, a été profondément traumatisé par ces fausses accusations. Il estime que son honneur doit être rétabli, peu importe la peine.

Le débat juridique #

Les avocats vont se disputer sur le droit de « mentir » ou « d’accuser » pendant une instruction criminelle. Selon l’avocat de Daval, cette question a déjà été réglée pendant l’instruction et le procès d’assises. Néanmoins, Me Portejoie, l’avocat de la famille d’Alexia, estime que la Cour d’assises a jugé que les accusations de Daval à l’égard de Grégory Gay constituaient un préjudice « spécifique », différent du meurtre d’Alexia.

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La belle-famille de Daval demande 60 000 euros de dommages et intérêts, dont 30 000 euros pour Grégory Gay, 10 000 euros pour la sœur d’Alexia et 10 000 euros pour chacun des parents.

  • Le procès de Jonathann Daval continue
  • Daval fait face à des accusations de dénonciations calomnieuses
  • La belle-famille d’Alexia demande des dommages et intérêts

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