Enfants doués : Comment gérer le refus de reconnaissance de leurs talents exceptionnels

Les enfants doués sont souvent émerveillés par le test d'intelligence qu'ils accomplissent.

Reconnaître son don : un défi pour l’enfant doué #

C’est une opportunité pour eux de démontrer leur puissance intellectuelle et de recevoir des éloges pour leurs efforts. Cependant, cette expérience ne s’avère pas toujours positive pour tous.

Un certain nombre d’enfants doués éprouvent un sentiment d’insatisfaction. Bien qu’ils admettent ne pas se sentir à l’aise et être souvent tourmentés par le sentiment d’être différents, ils refusent catégoriquement d’être placés dans une catégorie qui les distingue des autres.

La peur de l’obligation de performance #

La première raison qui pousse ces enfants à refuser la reconnaissance de leur don est probablement la peur d’être maintenant tenus à une obligation de performance. Ils craignent qu’à la moindre déception, on leur rappelle constamment leur intelligence supérieure comme une raison pour laquelle ils devraient réussir.

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De plus, il y a aussi la peur de se sentir isolé, de ne plus faire partie de leur groupe d’amis et d’entrer dans un monde qu’ils ne connaissent pas. Ils redoutent que la reconnaissance de leurs dons les place sur une route déserte sans guide ni boussole.

La crainte de l’isolement #

Si on leur assure qu’ils ne sont pas seuls et que beaucoup d’autres enfants leur ressemblent, ils restent sceptiques. Ils ont souvent entendu parler d’enfants précoces qui subissent rapidement toutes sortes de difficultés et ils ne veulent pas être malheureux.

Parfois, malgré tout, ils admettent qu’ils ont des connaissances, mais pas de véritable ami. Ils évoquent souvent un ami perdu et irremplaçable, rencontré à un très jeune âge, prouvant ainsi leur capacité à se lier d’amitié.

Le rôle des parents face au déni #

Face à ce refus obstiné, les parents n’ont d’autre choix que d’attendre le moment qui déclenchera la reconnaissance de leurs dons par leur enfant. Ils espèrent que ce moment ne sera pas trop dramatique ou traumatisant.

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Par ailleurs, ils souffrent de voir leur enfant s’imposer cette norme, car elle semble plus supportable pour lui que le changement de catégorie. Ils constatent qu’il paie le prix de cette répression de sa personnalité, même s’il affirme se sentir parfaitement heureux.

Le déni d’une réalité connue #

Un déni de réalité, aussi fort soit-il, n’empêche pas que cette réalité est connue. Elle reste enfouie dans un coin de la pensée, comme une dernière solution en cas de difficultés relationnelles par exemple.

Cependant, si les parents n’ont pas la possibilité de faire remonter ce souvenir, il risque d’être pratiquement effacé. Un malaise s’installe, douloureux et persistant, et la clé qui pourrait l’expliquer est perdue.

  • Ne pas forcer l’enfant à admettre son don
  • Faire des allusions discrètes à d’autres personnes douées
  • Parler de la richesse intérieure que le don peut apporter

Confirmer le don sans diagnostic #

En fin de compte, seuls les enfants doués qui sont de nature leader et qui savent imposer leur loi n’ont pas besoin de ce diagnostic. Même s’ils n’ont pas de véritable ami, ils ont des alliés qui admirent discrètement cet enfant qui sait si bien se distinguer des autres sans paraître forcer sa nature.

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Ceux qui se disent « je n’ai jamais été comme ça » sont une infime minorité. Leur vie adulte confirme généralement leurs dons et l’utilisation heureuse qu’ils en font. Pour la majorité, le don intellectuel, reconnu ou non, confère à celui qui en est porteur un éclat singulier à nul autre pareil.