Une réorientation professionnelle inattendue #
Cet homme partage ses expériences de gazonnier et de redoreur sur les réseaux sociaux.
Bien qu’il gagne « beaucoup moins » qu’auparavant, Clément Belouin, notre protagoniste, confie se sentir « beaucoup mieux ». À l’âge de 32 ans, ses vidéos quotidiennes en tant que gazonnier et redoreur sont devenues virales, avec l’une d’elles atteignant plus de 780 000 vues.
Un voyage qui a changé sa perception de la mort #
Clément a eu l’idée de ce changement de carrière lors d’un voyage en Amérique latine, où, selon lui, « le rapport à la mort est différent ». Il a découvert que les cimetières étaient « non seulement des lieux de recueillement, mais aussi des lieux de passage, des lieux de vie ».
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Lors de sa visite au cimetière de Sucre en Bolivie, classé au patrimoine de l’Unesco, il a été touché par la vue des jeunes qui se réunissent pour jouer aux cartes ou pour prendre un verre. Une expérience qui lui a paru « très belle ».
Retour aux racines et lancement de sa propre entreprise #
De retour en France, Clément a décidé de s’occuper de la tombe négligée de son grand-père dans sa ville natale de Saint-Jean-d’Angély. C’est alors qu’il a remarqué que de nombreuses autres tombes étaient aussi en « très mauvais état ».
Après avoir suivi une formation, il a lancé sa propre entreprise, Maritime Sépulture, en juillet 2022.
De l’importance de partager son quotidien #
Sur les conseils de sa compagne, Clément a commencé à partager des fragments de son quotidien sur les réseaux sociaux. Il montre comment les choses se passent dans les cimetières et explique en détail son métier.
Clément précise que son objectif est d’aider les familles à se recueillir en paix, sans avoir à se soucier de l’entretien des tombes. Il se déplace de Bordeaux jusqu’en Vendée pour répondre aux demandes des particuliers.
- Restauration de monuments aux morts
- Nettoyage de tombes, de stèles et de plaques
- Refleurissement des tombes
- Redorure des gravures
Clément déclare même avoir reçu des demandes d’intervention au Canada, en Égypte et en Ouzbékistan. « Dans les relations humaines, ce métier m’apporte 15 000 fois plus », confie-t-il, ajoutant qu’il se sent « utile » et ne regrette absolument pas son choix.