À Besançon, une plainte contre un groupe d’extrême droite pour incitation à la haine : Némésis entre dans le viseur de la maire

Le 8 avril, la tranquillité du carnaval de Besançon a été perturbée par un incident inattendu.

Un carnaval marqué par la controverse #

Deux militantes du groupe d’extrême droite Némésis ont affiché des pancartes anti-immigration, suscitant l’émoi de la population et l’indignation de la maire, Anne Vignot.

Ces pancartes, visibles par une large audience, ont été décrites par Vignot comme une tentative de « nourrir la haine envers les migrants ». Une accusation grave que la maire n’a pas l’intention de laisser sans conséquence.

Une plainte pour incitation à la haine raciale #

Anne Vignot, maire écologiste de la ville, a réagi rapidement à l’incident. Elle a annoncé le dépôt d’une plainte pour « incitation à la haine raciale, manifestation et affichage non autorisés » contre le groupe Némésis.

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Cette action judiciaire fait suite à l’affichage public et non autorisé de pancartes anti-immigration lors du carnaval. De tels actes sont, selon Vignot, une atteinte directe aux valeurs de la République et de la ville de Besançon.

Des pancartes anti-immigration à l’origine de la plainte #

Les pancartes brandies lors du carnaval portaient des messages clairement anti-immigration. L’une d’elles proclamait « Violeurs étrangers dehors », l’autre demandait de « Libérer-nous de l’immigration ». Ces messages ont été peints en rouge et bleu, couleurs souvent associées à l’extrême droite.

De plus, selon les informations locales, ces pancartes ont été montrées devant la tribune officielle, en face des élus, ce qui a renforcé l’ampleur de l’incident et la riposte de la maire.

Un contexte inquiétant selon la maire #

Vignot a exprimé son inquiétude face à ce qu’elle considère comme une montée de l’extrémisme. Selon elle, cet incident rappelle des événements similaires des années 30, qui sont largement reconnus comme une période d’extrême tension et de polarisation politique.

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La maire a appelé à une prise de conscience collective de la gravité de la situation. Elle a souligné que tous les indicateurs pointent vers une montée de la haine et de l’intolérance, des sentiments qui n’ont pas leur place dans la société actuelle.

En plus de ces pancartes, une banderole du même type a été déployée au-dessus d’une enseigne dans la Grande rue du centre-ville de Besançon. Voici les actions prévues par la maire suite à cet incident :

  • Dépôt de plainte contre le groupe Némésis pour incitation à la haine raciale
  • Condamnation publique des actions du groupe et appel à la solidarité
  • Renforcement des mesures de sécurité lors des événements publics

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