Peur dans le ciel: Comment un manque de contrôleurs a failli causer une tragédie aérienne à Bordeaux

Imaginez-vous assis dans un avion, la ceinture bouclée, prêt pour l'atterrissage.

Frôler la catastrophe: un récit haletant #

C’est ce que vivaient les 179 passagers à bord d’un Airbus A320 d’EasyJet en provenance de Londres, ce 31 décembre 2022. Un moment de routine transformé en une frayeur inoubliable à l’approche de l’aéroport de Bordeaux-Mérignac.

L’avion était sur le point d’atterrir lorsqu’un petit avion de tourisme occupait déjà la piste. Le pilote de ce DR400 n’était autre qu’un père s’apprêtant à vivre un moment de partage aérien avec son fils de neuf ans. Un drame était imminent, causé par un oubli critique du contrôleur aérien.

Un incident évité de peu #

L’Airbus A320, piloté par des professionnels de la compagnie EasyJet, est passé à une hauteur de 178 pieds (environ 54 mètres) au-dessus du petit avion de tourisme. Cet événement a été classifié comme grave par les autorités, mais heureusement, le pilote de l’A320 a réussi à poursuivre sa trajectoire et atterrir sans encombre, évitant ainsi une catastrophe potentielle.

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Le Bureau d’enquêtes et d’analyses (BEA) pour la sécurité de l’aviation civile, suite à cet incident, a publié un rapport révélant les circonstances alarmantes de cet événement. Le rapport met en lumière le nombre insuffisant de contrôleurs aériens présents à ce moment critique, exacerbé par un choix de gestion d’effectif douteux par les responsables.

Les racines du problème #

Le BEA a dévoilé que, le jour de l’incident, seuls trois contrôleurs aériens étaient présents au lieu des six prévus initialement. Plus troublant encore, l’un d’eux était en pause lors de l’incident, réduisant davantage la surveillance nécessaire pour assurer la sécurité des opérations aériennes.

Le rapport critique la latitude offerte aux chefs de tour pour ajuster les effectifs à leur guise, sans suivi externe ni vérification. Cette flexibilité, bien qu’implicitement acceptée, a mené à cette situation périlleuse, exposant ainsi les failles dans la gestion et le suivi des effectifs de contrôleurs aériens.

  • La sécurité aérienne est cruciale et dépend de nombreux facteurs, dont la vigilance des contrôleurs.
  • Le nombre adéquat de contrôleurs aériens est essentiel pour prévenir les incidents.
  • Une gestion efficace et supervisée des effectifs est nécessaire pour garantir la sécurité.

FAQ:

  • Combien de passagers étaient à bord de l’Airbus A320 ?
    179 passagers étaient présents dans l’avion d’EasyJet en provenance de Londres.
  • Quelle a été la distance minimale entre l’Airbus et le DR400 ?
    L’Airbus A320 a survolé le DR400 à une hauteur de 178 pieds, soit approximativement 54 mètres.
  • Qu’a révélé le rapport du BEA?
    Le rapport a pointé du doigt un nombre insuffisant de contrôleurs aériens sur place au moment de l’incident.
  • Quelles sont les conséquences de l’incident?
    Heureusement, aucune perte humaine ou accident n’a résulté de cet incident, mais cela a exposé de sérieux enjeux de sécurité.
  • Qu’a failli causer cet incident?
    Un oubli critique de la présence du petit avion de la part du contrôleur aérien a failli conduire à une catastrophe.

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