Quand le refus se transforme en phénomène viral #
Ce refus, basé sur des croyances extrêmement particulières, a propulsé les « Citoyens Souverains » sous les projecteurs d’Internet. Leur idéologie, aussi fascinante qu’inquiétante, prône le rejet des lois et des structures étatiques actuelles.
Leur argumentation repose sur la croyance que chaque individu possède une double entité : une personne morale et une de chair et d’os. Selon eux, dès notre naissance, l’État nous vole notre identité pour créer un « homme de paille » juridique, permettant ainsi une extorsion financière.
Une idéologie aux racines profondes et controversées #
Les origines de cette mouvance remontent aux années 1970 à 1990 aux États-Unis, avec les « Sovereign Citizens ». Ces derniers refusaient de reconnaître toute autre loi que celle adoptée par leur propre comté, se percevant privés de leurs droits naturels par des législations extérieures. Ce mouvement, bien qu’éclaté et sans leader, s’est diversifié en adoptant des idées issues du suprémacisme blanc, mais aussi en attirant des Afro-américains dans ses rangs.
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La propagation de ces croyances est prise au sérieux, notamment depuis que des adeptes de QAnon, mouvement connexe, ont été impliqués dans l’assaut du Capitole en janvier 2021. Derrière les théories conspirationnistes, une vraie crainte de voir ces mouvements engendrer des actes de violence se dessine.
Entre amusement et préoccupation, la réaction des autorités #
Malgré le sérieux de la situation, certains commentaires des forces de l’ordre montrent que l’incident a aussi suscité de l’amusement. « Attention en likant ce post, vous acceptez de contracter avec la gendarmerie », plaisantait un compte officiel de gendarmerie sur les réseaux sociaux. Une manière de dédramatiser, tout en soulignant l’absurdité de certaines revendications.
Cependant, la gravité de ces croyances ne peut être ignorée. Convaincus de leur bon droit, les « Citoyens Souverains » s’engagent dans un conflit ouvert avec l’État, refusant de reconnaître ses lois et autorités. Cette confrontation souligne les défis auxquels l’État doit faire face lorsqu’il est confronté à de telles idéologies.
- Les « Citoyens Souverains » croient à la division de l’individu en deux entités : une corporelle et une juridique.
- Le mouvement trouve ses racines dans le refus des lois et régulations décidées en dehors du comté d’origine de l’individu.
- Les idées des « Citoyens Souverains » ont été associées à des mouvements d’extrême droite et à la propagation de théories complotistes.
FAQ:
- Qu’est-ce qu’un « Citoyen Souverain » ?
Un individu qui rejette les lois et structures étatiques actuelles, croyant que son identité a été usurpée par l’État.- La vidéo virale a-t-elle eu un impact significatif ?
Oui, elle a grandement contribué à la diffusion des idées des « Citoyens Souverains » sur Internet.- D’où vient cette idéologie ?
Elle a ses origines aux États-Unis avec les « Sovereign Citizens » dans les années 1970 à 1990.- Les autorités prennent-elles ces croyances au sérieux ?
Oui, surtout en raison du potentiel de violence et d’actes extrémistes liés à ces croyances.- Comment les gendarmes gèrent-ils ces situations ?
Avec professionnalisme, tout en essayant de dédramatiser le débat public autour de ces croyances.
