Découvrez les cinq promesses non respectées au sujet des Jeux Olympiques de Paris 2024 : des transports aux financements, en passant par les équipements

Sept ans après l'attribution des Jeux Olympiques à Paris, l'enthousiasme a considérablement diminué.

Les Jeux Olympiques de Paris 2024, une affaire populaire? #

Les promesses d’une fête populaire, respectueuse de l’environnement et autofinancée semblent s’évanouir. Les organisateurs avaient promis des billets à un coût abordable pour tous, mais beaucoup pensent que les prix sont trop élevés.

La cérémonie d’ouverture unique sur la Seine a également subi de nombreux changements. Initialement prévue pour accueillir 600 000 spectateurs, le nombre a été réduit à 222 000 pour des raisons de sécurité. Les invitations sont désormais principalement réservées aux élus du gouvernement, du comité d’organisation et des régions environnantes.

Les JO autofinancés : un mythe? #

Malgré le slogan « Les Jeux financent les Jeux », il semble que ce soit largement l’argent public qui finance réellement l’événement. À l’automne 2023, plus de 2,4 milliards d’euros d’argent public avaient déjà été injectés dans ce projet, notamment pour les infrastructures et les travaux urbains.

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La facture totale n’est toujours pas connue mais il faudra ajouter les coûts de la sécurité publique et les primes distribuées aux fonctionnaires. Le président de la Cour des comptes estime que les investissements publics pourraient atteindre de « trois » à « cinq milliards d’euros ».

La gratuité des transports : une promesse non tenue #

Le dossier de candidature promettait que « tous les détenteurs de billets pourraient voyager gratuitement sur l’ensemble du réseau d’Île-de-France ». Cette promesse a été abandonnée en décembre 2022 pour réaliser des économies.

Plusieurs mois plus tard, une tarification spéciale JO a été annoncée : 4 euros le ticket de métro, soit près du double du prix habituel. Une décision qui a suscité de nombreuses critiques.

La nouvelle piscine olympique #

Le centre aquatique olympique (CAO) de Saint-Denis est l’un des rares ouvrages sportifs construits pour les JO de Paris. Cependant, contrairement à ce qui était prévu, il n’accueillera pas la natation. Pour éviter un débordement budgétaire, le bâtiment a été redimensionné.

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La natation, un sport phare des Jeux, a d’abord été déplacée dans des bassins temporaires à côté du CAO, puis finalement à la Paris-La Défense Arena, à l’ouest de la ville.

  • Les billets jugés trop chers
  • La cérémonie d’ouverture modifiée et réduite
  • Les financements largement publics au lieu d’être autofinancés
  • La promesse de transports gratuits non respectée
  • La nouvelle piscine olympique qui n’accueillera pas la natation
Aspect Récapitulatif
🎟️ Billets Prix jugés trop élevés par le public
🎉 Cérémonie d’ouverture Nombre de spectateurs réduit, principalement sur invitation
💰Financements Principallement de l’argent public, contrairement à ce qui était promis
🚇 Transports Promesse de gratuité non respectée, prix doublé pour l’événement
🏊‍♀️ Piscine olympique N’accueillera pas la natation, contrairement à ce qui était prévu

Impact environnemental des Jeux Olympiques #

Les organisateurs avaient promis que les Jeux auraient un impact « positif » sur l’environnement. Cependant, cette notion a été critiquée et finalement abandonnée. L’objectif est désormais de réduire de moitié les émissions de CO2 par rapport aux précédents Jeux.

Un tiers des émissions sera dû aux déplacements, un autre aux constructions et le dernier aux activités directement liées aux Jeux. C’est un défi de taille pour l’organisation, qui doit encore prouver qu’elle peut tenir cette promesse.

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