Un regard nostalgique sur Stargate SG-1 #
Avec ses hiéroglyphes mystérieux et son jet bleu éclatant annonçant chaque départ pour un monde extraterrestre, elle a su captiver des millions de téléspectateurs. La série, qui a fait entrer la science-fiction dans nos foyers, est en réalité la suite d’un film sorti en 1997. Elle nous a emmenés à la découverte des tréfonds de nombreuses galaxies et nous a présenté des personnages inoubliables.
Même un quart de siècle plus tard, le premier épisode de Stargate SG-1 n’a rien perdu de son charme. Toutefois, le regard que l’on porte sur la série a évolué avec le temps et certains éléments peuvent surprendre, voire dérouter. Les personnages, par exemple, semblent moins nuancés que dans notre souvenir. Malgré tout, Stargate SG-1 reste une série culte qui mérite d’être redécouverte.
Les États-Unis, sauveurs de la galaxie? #
Un des aspects qui peut surprendre dans Stargate SG-1, c’est la place centrale qu’occupe les États-Unis dans l’histoire. Dès le premier épisode, la série place le pays dans le rôle du sauveur de l’Humanité, un rôle qui peut sembler exagéré à l’heure actuelle. On retrouve le Colonel Jack O’Neill, incarné par Richard Dean Anderson, un personnage rappelant le stéréotype du loubard militaire et solitaire.
Cette vision américano-centrée de l’univers pourrait être perçue comme problématique aujourd’hui. Cependant, ce n’est pas sans rappeler les codes des séries de l’époque. Il faut aussi noter le personnage de Daniel Jackson qui, après avoir passé quelques années parmi un peuple extraterrestre, se voit conférer un statut de guide intellectuel et spirituel.
Des personnages stéréotypés? #
En revoyant le premier épisode de Stargate SG-1, on se rend compte que les personnages sont plus stéréotypés que dans notre souvenir. Jack O’Neill et Daniel Jackson sont enfermés dans des rôles qui pourraient sembler manquer de profondeur. Cependant, le personnage de Sam Carter, la scientifique de l’équipe, s’avère bien plus intéressant et apporte une touche de modernité à la série.
Le personnage de Teal’c, quant à lui, est présenté comme un ennemi de la nation avant de révéler son vrai visage. Sa transformation en allié de l’Humanité est l’une des surprises de ce premier épisode. Cependant, certains aspects de son introduction pourraient choquer les spectateurs d’aujourd’hui.
- Les costumes des jaffas, qui paraissent bas de gamme
- La scène de quasi-viol perpétré par un go’auld
- La métaphore grossière de l’invasion et de l’envahisseur
| Emoji | Récapitulatif |
|---|---|
| 🚀 | La série culte qui a fait entrer la science-fiction dans nos foyers |
| 🇺🇸 | La place centrale des États-Unis dans l’histoire |
| 👥 | Des personnages qui semblent stéréotypés |
Un retour nostalgique mais critique #
Revivre le premier épisode de Stargate SG-1 est une expérience nostalgique intéressante. Cependant, on ne peut s’empêcher de noter que certaines parties du scénario et du visuel ont mal vieilli. L’écriture du scénario et le visuel souffrent de la comparaison avec les super productions actuelles traitant du même sujet.
Malgré ces constats, il reste toujours plaisant de retrouver nos personnages emblématiques préférés. Si l’on veut revoir Stargate SG-1, il serait peut-être préférable de se diriger vers les dernières saisons ou sa cadette, Stargate Atlantis.
