Découvrez comment la maire de Besançon est prise pour cible en ligne suite à sa position ferme contre la haine raciale.

Le 12 avril 2024, Anne Vignot, maire de Besançon, se retrouve sous le feu des critiques en ligne.

Plainte déposée pour incitation à la haine raciale #

Son crime ? Avoir déposé une plainte pour « incitation à la haine raciale ». Cette plainte fait suite à un incident survenu lors du carnaval de sa ville, où des pancartes anti-migrants ont été brandies.

Les pancartes, portées par des militantes du collectif d’extrême droite Nemesis lors du carnaval de Besançon le 7 avril 2024, associaient sans nuance les termes « immigrés » et « violeurs ». Face à ces propos qualifiés d’essentialisants et incitant à la haine envers les étrangers, la maire écologiste a décidé de réagir.

Une réaction en ligne d’une extrême violence #

La réaction à la plainte de la maire a été vive et particulièrement violente. En effet, suite à l’annonce de son action en justice, Anne Vignot a été la cible d’un cyber-harcèlement d’une extrême violence. Les attaques ont été ciblées et coordonnées, allant d’outages à son encontre en sa qualité de maire à des appels à commettre des crimes à son encontre, dont des menaces de viol.

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Face à ces centaines d’injures et propos haineux ou dégradants reçus, la maire de Besançon a décidé de déposer une nouvelle plainte pour que les responsables de ce raid soient identifiés et poursuivis.

Une affaire qui dépasse les limites de la ville #

Une des militantes ayant brandi une pancarte lors du carnaval, une étudiante de 19 ans, a été placée en garde à vue avant d’être relâchée. Une autre jeune femme devait être entendue ultérieurement. De plus, lors d’une séance du Conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté, des élus RN ont brandi des pancartes identiques en soutien aux deux jeunes femmes.

Marie-Guite Dufay, présidente PS de l’institution, a elle aussi décidé de porter plainte pour « incitation à la haine ». Elle a dénoncé l’utilisation d’une expression nazie, « Untermensch », signifiant « sous-homme », par un des élus d’extrême droite.

🔍 Récapitulatif 📝 Détails
👩‍💼 Plainte de la maire Plainte pour « incitation à la haine raciale » déposée par Anne Vignot suite à des pancartes anti-migrants brandies lors du carnaval de Besançon.
💻 Cyber-harcèlement Harcèlement en ligne d’une extrême violence dirigé contre Anne Vignot suite à sa plainte.
⚖️ Actions en justice Garde à vue d’une militante, plainte de la présidente du Conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté, et utilisation d’une expression nazie par un élu d’extrême droite.
  • Incitation à la haine raciale lors du carnaval de Besançon.
  • Cyber-harcèlement suite à la plainte de la maire.
  • Réactions politiques et judiciaires face à ces actes de haine.

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