Voici le récit haletant d’un homme condamné pour menaces et sextape à Nîmes, mais innocenté pour harcèlement téléphonique : découvrez ce que cache ce scandale

Un habitant de la Vaunage, ex-compagnon d'une femme du même village, a comparu devant le tribunal correctionnel de Nîmes le 12 avril dernier.

Une histoire d’amour qui se termine mal #

Il était accusé de menaces, de harcèlement téléphonique et de refus de fournir le code de son téléphone portable aux autorités.

Leur relation tumultueuse, marquée par une séparation houleuse, des retrouvailles et une nouvelle rupture, a fini par atteindre le tribunal. Leur intimité a été exposée, notamment les allégations de sextape et de consommation de cocaïne.

Des menaces de diffusion d’une sextape #

Pendant l’enquête menée par les gendarmes, il a été révélé que l’homme aurait menacé de diffuser une sextape, bien qu’aucune vidéo n’ait été rendue publique. Une image aurait été extraite de cette vidéo et placée dans la boîte aux lettres d’un proche de l’ex-compagne.

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L’accusé, un quadragénaire, a été placé sous contrôle judiciaire le 23 février 2024, avec interdiction de contacter son ex-compagne et obligation de soins pour ses dépendances à l’alcool et à la drogue. Il doit également être suivi par l’Agavip, une association d’aide aux victimes d’infractions pénales.

13 condamnations antérieures #

L’accusé n’est pas un inconnu de la justice, avec pas moins de 13 condamnations à son actif. Il a reconnu ses dépendances à l’alcool et à la drogue, ainsi que son incapacité à se séparer de son ex-compagne malgré leur toxicité mutuelle.

Le président du tribunal, le président Chenevier, a exprimé son exaspération face à l’incapacité de l’accusé à comprendre qu’il devait cesser tout contact avec son ex-compagne. Cette dernière avait finalement porté plainte lorsque l’homme avait menacé son enfant.

  • Le récit haletant d’une séparation houleuse
  • Un homme condamné pour menaces et sextape
  • Un tribunal face à une histoire complexe
Emoji Récapitulatif
👨‍⚖️ Condamnation pour menaces et sextape
📵 Relaxe pour les appels malveillants
🔐 Refus de donner le code de son téléphone

Des menaces inacceptables #

Le procureur adjoint, Estelle Meyer, a souligné que l’accusé avait facilité le travail de la justice en reconnaissant tous les faits qui lui étaient reprochés. Il avait notamment menacé de « nuire à l’intégrité » de son ex-compagne.

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Le refus de l’accusé de fournir le code de déverrouillage de son téléphone a également été retenu comme une infraction. Cependant, elle a exprimé des doutes sur les accusations de harcèlement téléphonique, estimant qu’il s’agissait plutôt d’échanges entre les deux ex-partenaires.

Une défense qui plaide la relaxe #

Me Isabelle Viremouneix, l’avocate de l’accusé, a plaidé la relaxe pour les accusations de harcèlement téléphonique. Elle a estimé que le sursis probatoire était une peine adaptée à la situation de son client.

Après délibération, l’accusé a été condamné à huit mois avec sursis probatoire pour menace et refus de déverrouiller son téléphone. Il doit également suivre des soins psychologiques, travailler ou suivre une formation et éviter tout contact avec la victime. Son téléphone a été confisqué par le tribunal.

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