Voici le destin tragique de près de 100.000 Haïtiens qui ont dû abandonner leur foyer à cause de la violence à Port-au-Prince – Détails choquants à l’intérieur

Depuis des décennies, Haïti est déchiré par la pauvreté, les désastres naturels, l'instabilité politique et la violence des gangs.

Découverte de l’exode massif à Haïti #

Ces défis ont conduit à une situation alarmante : près de 100.000 personnes ont été contraintes de fuir la région métropolitaine de Port-au-Prince en un seul mois, en raison de l’intensification des attaques des gangs.

Malgré la démission en mars du Premier ministre Ariel Henry, revendiquée par les puissants gangs haïtiens, la situation continue de se détériorer. L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a révélé cette information choquante le 12 avril.

L’ampleur de la migration interne #

Grâce à une collecte de données mise en place aux stations de bus les plus fréquentées, l’OIM a observé entre le 8 mars et le 9 avril, le départ de 94.821 personnes de la capitale. Ces personnes ont principalement rejoint les départements du Grand Sud, qui accueillaient déjà 116.000 déplacés ayant fui les mois précédents.

À lire Maison à vendre : berné, Stéphane Plaza décide d’annuler la vente en direct

Les provinces de destination manquent d’infrastructures et les communautés d’accueil ne disposent pas de ressources suffisantes pour faire face à ces afflux massifs de déplacements en provenance de la capitale. Parmi ces près de 100.000 personnes ayant fui la capitale, la majorité (63%) étaient déjà des déplacés internes, souvent d’abord réfugiés chez des proches au sein de la zone métropolitaine de Port-au-Prince. Certains avaient même déjà été déplacés deux fois, trois fois, ou plus.

Emoji Récapitulatif
😢 Près de 100.000 personnes ont fui Port-au-Prince en un mois
🚌 La plupart des déplacés ont utilisé les stations de bus pour quitter la capitale
🏘️ Les communautés d’accueil manquent de ressources face à l’afflux de déplacés

Détérioration continue de la situation #

Le phénomène de déplacement interne s’est aggravé avec le temps. Au début de mars, les personnes déjà déplacées étaient les premières à quitter la capitale. Cependant, au fil du temps, ceux qui n’avaient pas été précédemment déplacés ont également décidé de partir. Cela illustre encore plus la détérioration de la situation dans la capitale.

La grande majorité (78%) des personnes interrogées par l’OIM dans le cadre de cette collecte de données ont indiqué quitter la capitale à cause des violences et 66% ont assuré qu’elles resteront en dehors « aussi longtemps que nécessaire ».

  • Des décennies de pauvreté, de désastres naturels, d’instabilité politique et de violence des gangs
  • La démission du Premier ministre Ariel Henry en mars
  • Près de 100.000 personnes ont fui Port-au-Prince en un mois
  • 94.821 personnes ont quitté la capitale entre le 8 mars et le 9 avril
  • La majorité des déplacés se sont réfugiés dans le Grand Sud

Partagez votre avis