Voici l’histoire de l’agression de Samara et pourquoi l’enquête rapide lancée par la ministre de l’éducation Nicole Belloubet a été prolongée

Après l'agression brutale de Samara, une collégienne de 13 ans à Montpellier, Nicole Belloubet, la ministre de l’Éducation, avait promis une enquête administrative rapide pour faire la lumière sur le drame.

Une enquête rapide pas si rapide #

Cependant, l’enquête qui devait initialement s’achever une semaine après sa mise en œuvre, a dû être prolongée.

La raison de cette prolongation est simple : tous les témoins n’ont pas encore été interrogés. Le ministère de l’Éducation a déclaré que les vacances scolaires, l’enquête judiciaire en cours et l’émotion intense au sein de la communauté éducative et des proches de Samara ont retardé l’audition de tous les témoins, en particulier les élèves.

Les premiers résultats de l’enquête #

Malgré le retard, l’enquête a déjà mené plus de 20 entretiens et les premiers résultats mettent en lumière des situations conflictuelles complexes et un usage malveillant des réseaux sociaux. Le ministère a également mentionné que la mission continuera d’examiner le travail effectué dans l’établissement en matière de suivi médical, d’accompagnement des élèves, de vie scolaire, y compris sur la mise en œuvre des dispositifs de lutte contre le harcèlement.

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La mère de Samara a été longuement interrogée, mais la victime elle-même n’a pas encore pu être entendue. Grièvement blessée lors de l’agression, la jeune fille était dans le coma et n’en est sortie que le lendemain.

L’impact des réseaux sociaux #

Un aspect central de l’enquête concerne l’usage malveillant et étendu des réseaux sociaux. Selon le ministère, des comptes ‘Fisha’ qui permettent la diffusion de photomontages humiliants et de vidéos détournées semblent être à l’origine de l’agression. Ces actions ont créé un climat d’agressivité entre élèves, avec des propos sexistes et sexuels.

La mission poursuivra ses travaux la semaine prochaine sur place, parallèlement à l’enquête judiciaire. Le parquet de Montpellier a révélé que Samara avait été victime d’invectives sur les réseaux sociaux. Trois mineurs de 14 et 15 ans qui ont reconnu avoir frappé l’adolescente ont été mis en examen pour tentative d’homicide volontaire et placés sous contrôle judiciaire.

Voici un résumé des principales conclusions de l’enquête jusqu’à présent :

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🔎 Point clé 📝 Récapitulatif
👫 Témoins Tous les témoins n’ont pas encore été interrogés, ce qui a retardé l’enquête.
📱 Réseaux sociaux Un usage malveillant des réseaux sociaux semble être à l’origine de l’agression.
🏫 Établissement Le travail de l’établissement en matière de suivi médical, d’accompagnement des élèves et de lutte contre le harcèlement est examiné.
  • La mère de Samara a été longuement interrogée.
  • La victime elle-même n’a pas encore pu être entendue.
  • Les premiers résultats de l’enquête soulignent des situations conflictuelles complexes et un usage malveillant des réseaux sociaux.
  • La mission se poursuivra la semaine prochaine.

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