Transformations maritimes à Bassens #
Ces vieux géants d’acier, qui ont jadis écumé les mers, ont trouvé leur dernière demeure dans les eaux de la Garonne, à Bassens.
Ils y sont déconstruits et recyclés, permettant de récupérer jusqu’à 30 000 tonnes de matériaux. Les ouvriers travaillent à la découpe de ces coques monumentales, une opération qui suscite un mélange de nostalgie et d’espoir pour l’avenir.
Un voyage émotionnel #
Il est difficile de ne pas éprouver un pincement au coeur en voyant ces navires, qui ont joué un rôle crucial dans l’histoire maritime française, se faire découper. Cependant, il y a une certaine beauté à voir ces navires commencer leur deuxième vie en tant que matériaux recyclés.
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Chaque navire a une histoire à raconter : la Meuse, un ancien pétrolier-ravitailleur, a accompagné en opération les porte-avions Foch, Clemenceau et Charles-de-Gaulle de 1980 à 2015. L’ancien Suffren, une ex-frégate qui a servi de 1967 à 2001, repose également à quai.
| 🚢 Navire | 🔄 Résumé de la transformation |
|---|---|
| La Meuse | Découpé et recyclé pour récupérer des matériaux |
| L’ancien Suffren | Démantelé et dépollué avant d’être recyclé |
De la mer à la terre #
Le processus de transformation de ces navires est complexe et nécessite une attention méticuleuse. Chaque navire doit être dépollué et démantelé, un processus qui peut prendre entre quatre et huit mois par navire. Les matériaux récupérés sont ensuite recyclés.
Les métaux recyclés sont revendus à des aciéries soucieuses de réduire leur empreinte carbone. Qu’il s’agisse d’acier utilisé pour fabriquer des voitures, des casseroles ou même des chariots de supermarché, ces navires continuent à servir même après leur démobilisation.
- Des navires de guerre transformés en matériaux de recyclage
- Un processus de transformation complexe et méticuleux
- Les métaux recyclés utilisés pour une variété de produits
Ces navires ne sont que le début d’un mouvement plus large. La Marine nationale prévoit de déconstruire une centaine de coques de fort et moyen tonnage au cours de la prochaine décennie, ainsi que plus de 300 petits navires et engins nautiques. Un défi de taille, mais une chance de transformer le passé en un avenir plus durable.
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