Voici comment les habitants de Bogota font face à des restrictions d’eau sévères – une histoire touchante de résilience

Imaginez un camion citerne qui sillonne les rues escarpées de Bogota, apportant de l'eau potable à La Calera - une localité aux prises avec des coupures d'eau presque quotidiennes depuis février.

La réalité brutale des restrictions d’eau à Bogota #

C’est une réalité pour ses habitants, qui doivent s’adapter à un mode de vie où l’eau est une denrée précieuse.

La situation est telle que les résidents, comme Clara Escobar, ont dû modifier leur routine quotidienne. Des tâches aussi simples que laver la voiture ou faire la lessive sont devenues un luxe. Même les douches sont moins fréquentes. Ces récits de vie, aussi simples soient-ils, sont le reflet de la crise de l’eau qui balaye la capitale colombienne.

Les effets du phénomène climatique El Niño #

Le coupable? Le phénomène climatique El Niño et une baisse alarmante des réserves en eau. En conséquence, Bogota, pourtant riche en ressources hydriques, est contrainte de rationner l’eau potable. D’autres grandes villes d’Amérique Latine, comme Montevideo, Mexico et Lima, ont également été touchées par des pénuries d’eau.

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Dans une tentative de contrôle, l’immense agglomération de Bogota, qui compte plus de huit millions d’habitants, a été divisée en neuf secteurs. Chaque secteur subit une coupure d’eau tous les dix jours. Les hôpitaux et les écoles sont cependant épargnés.

🔍 Récapitulatif 📌 Détails
💦 Rationnement de l’eau Les habitants de Bogota subissent des coupures d’eau presque quotidiennes en raison des effets du phénomène El Niño et de la baisse des réserves en eau.
🚚 Camions citernes Des camions citernes sillonnent les rues pour fournir de l’eau potable à la population.
🌎 Effet sur d’autres villes Des villes comme Montevideo, Mexico et Lima sont également touchées par des pénuries d’eau.

Les conséquences pour la petite ville de La Calera #

La Calera, une banlieue de Bogota de 36 000 habitants, est particulièrement touchée. Depuis fin février, les rationnements sont imposés et 70% de l’approvisionnement en eau de la ville dépend des gorges de San Lorenzo voisines, dont le débit a drastiquement diminué cette année.

Cette situation a des conséquences réelles sur la vie quotidienne. Lorena Lee, propriétaire d’un salon de thé, a dû fermer son commerce à plusieurs reprises. Sans eau, elle ne peut pas utiliser sa machine à café ni préparer de repas pour ses clients.

  • Rationnement de l’eau depuis février
  • 70% de l’approvisionnement en eau dépend des gorges de San Lorenzo
  • Impact sur les commerces locaux

Face à cette crise, le maire de la capitale, Carlos Galan, a averti que la situation est critique. Les habitants qui possèdent des réservoirs sur leur toit restent confiants, mais pour ceux qui n’en ont pas, comme Lorena Lee, le futur est incertain.

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En effet, La Calera, qui achète environ 30% de ses ressources en eau à Bogota, subira une première coupure d’eau totale le 18 avril. « Cela va me coûter un jour de vente et c’est un fardeau », dit Lorena Lee. « Parce que les frais de loyers et de service, eux, ne font pas de pause. »

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