Un effrayant phénomène de violence parmi les jeunes de l’Essonne révéle le fardeau insupportable de la banalité de la mort

Une sombre réalité frappe les rues de l'Essonne, une province française.

La tragédie des vies perdues #

Les jeunes perdent la vie dans des conflits violents et sans signification, laissant derrière eux des familles dévastées et des communautés en deuil. Un exemple criant est le cas de Shemseddine, un adolescent de 15 ans, battu à mort en sortant du collège, son nom s’ajoutant à une liste croissante de victimes de la violence endémique.

L’Essonne est particulièrement touchée, concentrant un quart des rixes au niveau national. En 2021, le département a enregistré 129 de ces affrontements violents. Les victimes ne sont pas que des chiffres, ce sont des personnes : Arthur, Lucas, Toumani, Tidiane, pour n’en nommer que quelques-uns.

Un phénomène enraciné dans la culture #

Ces affrontements, appelés « rixes », sont des luttes de quartier à quartier, des rivalités historiques qui perdurent. Les jeunes sont plongés dans une culture de la violence, transmise de génération en génération, sans même se rappeler l’origine de ces conflits. Les rivalités sont si profondes que certains jeunes refusent même de fréquenter un lycée situé dans la commune de la bande rivale, craignant pour leur sécurité.

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Cette culture de la violence est exacerbée par les réseaux sociaux et les problèmes de santé mentale, en particulier dans le contexte post-Covid. Les motifs de conflit sont banals et triviaux : un regard, une blague, une fille, une défaite au football. Mais avec les réseaux sociaux, ces conflits s’intensifient rapidement, et les jeunes peuvent rapidement être pris pour cible par une meute.

Emojis Récapitulatif
😞 La mort tragique de Shemseddine, victime de la violence endémique
📈 Le quart des rixes nationales concentrées dans l’Essonne
🤼‍♂️ La culture de la violence enracinée dans les rivalités de quartier
📱 Les réseaux sociaux exacerbant les conflits

Des attitudes fatalistes #

Les jeunes ont intégré le « code du quartier », vivant avec l’idée qu’ils peuvent mourir demain, tués dans une rixe, par des radicaux religieux, le trafic, ou par un policier. La mort est devenue une banalité. Le corps est désacralisé, avec des enfants de toutes les couches sociales qui se promènent avec des marteaux et des couteaux.

La violence ne se limite pas aux quartiers prioritaires. La mort de Lilibelle, 14 ans, tuée lors d’une rixe dans la commune rurale de Saint-Chéron, a confirmé un sentiment de propagation de la violence. Aucune commune n’est à l’abri.

Le besoin de solutions efficaces #

Les solutions ne sont pas seulement dans l’augmentation des forces de l’ordre. Il est nécessaire de traiter le problème à la racine, en interrogeant tout le parcours qui mène au passage à l’acte. Il faut comprendre le « code du quartier » pour l’intégrer dans les pratiques éducatives. Il est également nécessaire de valoriser le travail des éducateurs de rue.

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Les communes collaborent pour permettre aux jeunes de différentes bandes de se rencontrer dès l’école primaire : tournois de football en mélangeant les équipes, concours d’éloquence, colonies de vacances en commun. L’objectif est de briser les logiques de guerres interquartiers.

  • L’Essonne compte 1,3 million d’habitants et environ 40 % ont moins de 30 ans.
  • Le département compte 39 quartiers prioritaires dans 23 communes.
  • En 2021, 129 rixes ont été recensées, dont 13 tentatives d’homicide.

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