Ce qui se cache derrière la guerre pour le droit à l’avortement en Pologne: découvrez la vérité que l’on vous cache!

Imaginez un pays où le droit fondamental de choisir est si sévèrement restreint qu'il en est presque inexistant.

Un débat intense dans un climat de division #

La Pologne, une nation majoritairement catholique, est devenue le théâtre d’un intense débat parlementaire. Le sujet ? L’assouplissement des lois rigoureuses sur l’avortement.

Les nationalistes conservateurs, au pouvoir depuis huit ans, sont responsables d’un recul majeur des droits des femmes. Ils ont rendu l’avortement presque totalement illégal, provoquant des manifestations massives de protestation à travers le pays.

Des promesses électorales non tenues #

Après les élections législatives d’octobre, une nouvelle coalition de partis est arrivée au pouvoir, promettant de rétablir l’accès à l’avortement. Cependant, malgré ces promesses, les projets de loi visant à assouplir les restrictions sur l’avortement sont restés bloqués au Parlement, provoquant la frustration des femmes et des groupes de défense des droits.

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La ministre de l’Égalité, Katarzyna Kotula, a déclaré que l’État doit tout faire pour que l’avortement soit accessible, légal et pratiqué dans des conditions sans danger. Elle a ajouté que l’État ne peut pas prétendre que l’avortement n’existe pas, car il est bien pratiqué, il l’a toujours été et il le sera toujours.

Une incertitude quant au dénouement du débat #

La Coalition civique, menée par le Premier ministre Donald Tusk, a présenté un projet de loi visant à légaliser l’avortement jusqu’à la 12e semaine de grossesse. Cependant, une incertitude règne quant à l’issue de la discussion. Pourront-ils obtenir un soutien suffisant pour leurs quatre projets afin d’espérer passer le cap du premier vote prévu pour vendredi ?

Le parti Droit et Justice (PiS), farouchement opposé à tous les projets débattus, défend « le droit humain fondamental à la vie ». Cependant, même au sein de la coalition au pouvoir, des doutes persistent quant à l’assouplissement prévu et certains ont fait savoir qu’ils ne le soutiendraient pas.

Points importants du débat :

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  • Contestation des restrictions sévères sur l’avortement
  • Promesses électorales non tenues de la nouvelle coalition
  • Incertaine issue de la discussion
📌 Récapitulatif Détails
🔵 Débat intense Assouplissement des lois rigoureuses sur l’avortement en Pologne
🔴 Promesses non tenues Projets de loi visant à assouplir les restrictions sur l’avortement bloqués au Parlement
🟡 Incertitude Incertaine issue de la discussion sur le projet de loi visant à légaliser l’avortement jusqu’à la 12e semaine de grossesse

Une lutte pour contourner le veto présidentiel #

Le président Andrzej Duda, un fervent catholique et allié du PiS, doit promulguer les lois si le parlement les vote. Cependant, en cas d’impasse, la coalition au pouvoir devra attendre les élections présidentielles de l’année prochaine, dans l’espoir d’un remplacement de M. Duda par un libéral. La coalition ne dispose pas de la majorité des trois cinquièmes requise pour passer outre à un veto présidentiel.

Le mois dernier, le chef de l’État a mis son veto à la législation sur la contraception d’urgence, invoquant sa volonté de « respecter les droits constitutionnels et les normes de protection de la santé des enfants ». Le gouvernement a depuis annoncé qu’il contournerait ce veto en autorisant les pharmaciens à prescrire eux-mêmes la pilule du lendemain.

Une société divisée #

Selon un sondage de l’institut Ipsos, 35% des Polonais soutiennent le droit à l’avortement jusqu’à la 12e semaine de grossesse. Cependant, 23% des Polonais voudraient un référendum national sur la question. Des groupes opposés à l’avortement ont appelé leurs partisans à une marche à Varsovie, précédée d’une messe, pendant le débat parlementaire.

Le chef de l’épiscopat, Mgr Tadeusz Wojda, a affirmé que l’avortement était « une menace pour les femmes et leurs proches, pour la société entière ». La guerre pour le droit à l’avortement en Pologne est loin d’être terminée.

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