Un astronaute japonais sur la lune #
Un astronaute japonais deviendra le premier non-Américain à atterrir sur la Lune.
Cette décision marque une étape symbolique dans la coopération spatiale internationale. La place offerte par les États-Unis au Japon dans ce programme est une reconnaissance de leur alliance proche et de leur objectif commun d’exploration spatiale.
Une coopération internationale #
Le président américain, Joe Biden, a souligné que deux astronautes japonais participeraient à de futures missions américaines. L’un d’eux sera le premier non-Américain à fouler le sol lunaire. La nouvelle a été accueillie avec enthousiasme par le Premier ministre japonais, Fumio Kishida, qui a salué cette annonce comme une grande réalisation dans le domaine spatial.
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En échange de cette opportunité, le Japon fournira un rover lunaire de pointe pour le programme. L’agence spatiale japonaise, Jaxa, s’est dite « extrêmement heureuse » et s’engage à donner le meilleur d’elle-même pour honorer cette collaboration américano-japonaise.
Le programme Artémis #
La mission Artémis 3, qui a pour objectif d’envoyer des astronautes sur la Lune, est prévue pour 2026. Ce programme vise à établir une présence humaine durable sur la Lune, y compris l’envoi de la première femme et de la première personne de couleur. Le directeur de la NASA, Bill Nelson, s’est félicité de cette collaboration internationale, soulignant que « la diplomatie est bonne pour les découvertes. Et les découvertes sont bonnes pour la diplomatie ».
Le programme Artémis s’inscrit dans un contexte de concurrence spatiale accrue, la Chine prévoyant également d’envoyer des humains sur la Lune d’ici 2030.
Un rover japonais innovant #
Le rover lunaire fourni par le Japon sera pressurisé, ce qui permettra aux astronautes de se déplacer sur de plus grandes distances sans avoir à porter de combinaison. Le rover est décrit comme un habitat mobile, un laboratoire, une maison et un explorateur lunaire.
Il est prévu que deux astronautes puissent y vivre jusqu’à 30 jours consécutifs. La NASA prévoit d’utiliser ce rover à partir de la mission Artémis 7.
- États-Unis et Japon ont renforcé leur coopération spatiale
- Un astronaute japonais sera le premier non-américain à atterrir sur la Lune
- Le Japon fournira un rover lunaire sophistiqué pour le programme Artémis
En marge de cette annonce, des questions se posent sur le rôle de l’Europe dans le programme Artémis. L’Agence spatiale européenne a déjà trois places réservées dans le programme, mais il n’est pas encore décidé si ces astronautes resteront en orbite ou se poseront sur la surface lunaire.
Cette annonce marque une nouvelle ère dans l’exploration spatiale, où la collaboration internationale joue un rôle de plus en plus important. Alors que la course à l’espace se poursuit, nous pouvons nous attendre à de nouvelles découvertes passionnantes et à des avancées technologiques dans les années à venir.