Voici comment le quartier de la Part-Dieu à Lyon se prépare à devenir un pionnier dans le calcul de l’empreinte carbone : Un exemple à suivre

Le quartier de la Part-Dieu à Lyon, en pleine phase de verdurisation et de reconstruction, aspire à être le premier secteur urbain national capable d'évaluer l'empreinte carbone de ses activités, résidents et visiteurs.

Devenir leader en matière de carbone #

Cet objectif audacieux est soutenu par les élus locaux et par la Société publique locale (SPL) Lyon Part-Dieu, qui est chargée de concrétiser cette ambition grâce à un outil de mesure.

Ce projet ambitieux, lancé il y a un peu plus d’un an, comprend plusieurs chantiers de régénération du parc tertiaire, couvrant plus de 300 000 mètres carrés. L’objectif est de dresser un portrait précis du quartier et de ses émissions de carbone, pour ensuite aller plus loin en calculant l’empreinte carbone des activités et des personnes qui se trouvent dans ce quartier.

Un aménageur d’usages #

La variété des activités présentes au sein du quartier d’affaires de Lyon en fait le lieu idéal pour lancer ces mesures. Avec une gare qui accueille chaque année 30 millions de voyageurs, un centre commercial qui en reçoit autant, plus de 20 000 habitants, 60 000 emplois et une multitude d’équipements majeurs comme l’auditorium et la bibliothèque municipale, la Part-Dieu offre une échelle et une diversité de fonctions rares.

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Le but est d’utiliser l’outil de mesure pour obtenir une image précise de l’empreinte carbone laissée par les employés, les résidents, les voyageurs en transit, les spectateurs d’un concert ou les clients du centre commercial, et de s’appuyer sur ces résultats pour adopter une nouvelle manière de concevoir la ville. L’objectif est de devenir un accélérateur du changement, passant d’un aménageur responsable de l’aménagement physique du quartier à un aménageur qui intégrera également les usages.

Un bâti plus respectueux de l’environnement #

Pour l’instant, le quartier de la Part-Dieu continue de réduire ses émissions de carbone liées au bâti. Quatorze opérations de régénération sont en cours et seront achevées d’ici fin 2027. Chaque projet est accompagné par les équipes de l’aménageur pour étudier le bilan carbone d’une démolition/reconstruction et d’une réhabilitation, notamment à travers l’analyse du cycle de vie du bâtiment.

En tout, d’ici 2029, plus de 50 % des 1,2 million de mètres carrés de bureaux de la Part-Dieu seront réhabilités. Avec ces actions sur les immeubles tertiaires, la SPL engage le même travail sur les bâtiments résidentiels, un parc de 1,1 million de mètres carrés construit principalement dans les années 1970 et qui doit être remis aux normes actuelles pour devenir plus sobre en carbone.

Les étapes à venir #

L’étude permettant de déterminer quels sont les bâtiments sur lesquels il faut intervenir en priorité est en cours. Pour accélérer les projets, la SPL mettra en place un accompagnement pour les copropriétaires et les bailleurs, calqué sur celui proposé aux propriétaires tertiaires. Une façon d’améliorer l’empreinte carbone du parc physique du quartier en attendant celle des usages.

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En ligne de mire, l’objectif fixé par la municipalité de faire de Lyon une ville neutre en carbone d’ici 2030 guide les échéances. Les premières mesures pourraient voir le jour d’ici environ deux ans.

  • Le quartier de la Part-Dieu à Lyon aspire à devenir le premier secteur urbain national capable d’évaluer son empreinte carbone.
  • Le projet vise à dresser un portrait précis du quartier et de ses émissions de carbone.
  • La SPL Lyon Part-Dieu envisage de devenir un accélérateur du changement, passant d’un aménageur à un aménageur d’usages.
  • Plus de 50 % des bureaux de la Part-Dieu seront réhabilités d’ici 2029.
  • L’objectif est de faire de Lyon une ville neutre en carbone d’ici 2030.

Le quartier de la Part-Dieu à Lyon est donc en train de devenir un véritable chef de file en matière de calcul de l’empreinte carbone avec une approche innovante et complète. Ce projet ambitieux pourrait servir de modèle pour d’autres quartiers et villes à travers le pays, voire même au-delà. C’est une preuve supplémentaire que la transition vers une société plus durable est non seulement possible, mais qu’elle est déjà en cours. Nous sommes impatients de voir les résultats de cet effort ambitieux et sommes convaincus que cela inspirera d’autres à suivre le même chemin.

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