Voici un aperçu poignant : les enfants de Daesh en quête de réhabilitation cherchent un moyen de rentrer chez eux

Adem, 21 ans, est un jeune français retenu au Centre de réhabilitation d'Orkech, au Kurdistan syrien.

Le cri silencieux des enfants de Daesh #

Il fait partie de ces centaines de garçons venus de divers horizons, qui attendent anxieusement que leurs pays d’origine décident de leur avenir.

Leur crime commun ? Ils ont été entraînés par leurs parents pour rejoindre le califat autoproclamé de Daesh lorsqu’ils étaient enfants.

Un voyage marqué par la terreur et l’endoctrinement #

Adem avait 11 ans lorsqu’il a été emmené par son père en Syrie. Son voyage à travers l’Europe ressemblait à des vacances, mais la réalité était bien différente.

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Un an après, son père, devenu l’un des chefs de la propagande de Daesh, revendiquait les attentats du 13 novembre 2015 à Paris. Adem insiste sur le fait qu’il n’a jamais combattu ni touché une arme, et aspire à un retour en France.

La situation juridique complexe des jeunes majeurs de Daesh #

Depuis la chute de l’organisation État islamique en 2019, les autorités françaises ont rapatrié 169 enfants. Cependant, les jeunes devenus majeurs sont restés bloqués en Syrie.

Malgré les jugements de la Cour européenne des droits de l’homme et des Nations unies qui considèrent leur détention « contraire au droit international », leur situation reste inchangée.

Les efforts de réhabilitation et de déradicalisation #

Le Centre de réhabilitation d’Orkech travaille à déconstruire leur endoctrinement. Les jeunes sont mis en contact avec des enseignantes de mathématiques et d’anglais, une méthode douce pour une déradicalisation nécessaire.

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Un sentiment d’oubli par la République plane cependant sur ces jeunes, malgré les efforts de réhabilitation.

  • Les témoignages des jeunes détenus sont marqués par des traumatismes physiques et psychologiques
  • Ils ont été témoins de décapitations et d’exécutions sommaires
  • Certains ont été enrôlés dans des camps d’entraînement terrifiants connus sous le nom de « lionceaux du califat »

En dépit de cette situation désespérée, il est important de retenir l’espoir qui se dessine à travers les actions du Centre de réhabilitation d’Orkech. Chaque jour, ces jeunes font face à leur passé sombre et travaillent à construire un avenir plus lumineux. Les efforts de réhabilitation et de déradicalisation sont en cours, mais la route vers la réintégration est longue et pleine de défis. Ces enfants de Daesh sont en quête de rédemption, cherchant un moyen de rentrer chez eux et de commencer une nouvelle vie. Leur histoire rappelle l’importance de la compassion, de la patience et du soutien dans le processus de guérison.

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