Voici comment les entreprises s’adaptent à l’évolution des défauts de paiement : découvrez les tendances actuelles et futures

Les défauts de paiement parmi les entreprises françaises continuent d'augmenter, mais à un rythme plus lent.

Défauts de paiement en hausse, mais à un rythme ralenti #

En effet, les données du cabinet Altares indiquent une augmentation de 19,4% au premier trimestre par rapport à la même période en 2023. Le nombre de procédures enregistrées atteint presque 17.090, un niveau jamais atteint depuis le premier trimestre 2015.

Cependant, des signes de ralentissement apparaissent. La hausse des défauts de paiement est actuellement deux fois moins importante qu’elle ne l’était l’année dernière. Selon Thierry Millon, directeur des études chez Altares, cela pourrait présager d’une amélioration au deuxième trimestre.

Les très petites entreprises en difficulté #

Les très petites entreprises sont les plus touchées par cette tendance. Cependant, de plus en plus de PME et d’entreprises de taille intermédiaire (ETI) sont également touchées. Le nombre de sociétés de plus de 50 employés ayant fait l’objet d’une procédure collective a augmenté de près de 60% en un an, pour atteindre 154. Un niveau qui n’avait pas été atteint depuis 2013.

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Cependant, il faut noter que ce chiffre comprend des situations atypiques. Par exemple, le groupe d’Ehpad Medicharme, qui compte de multiples sociétés, a été placé en liquidation judiciaire.

Les secteurs les plus touchés #

Les secteurs les plus touchés par les défauts de paiement sont ceux liés aux activités immobilières, de la construction à l’équipement du foyer. Ils sont gravement touchés par le durcissement des conditions de financement. D’autres secteurs, comme l’habillement et certains services aux entreprises, dont le transport routier, sont également en difficulté.

En revanche, la restauration et les commerces de bouche semblent sortir de la tourmente. Le ralentissement de l’inflation, la baisse des taux d’intérêt et la stimulation de l’activité par les Jeux Olympiques pourraient améliorer progressivement la situation économique et ralentir la vague de défauts en France.

Prévisions pour l’avenir #

Altares prévoit que la France renouera cette année avec les niveaux élevés de sinistralité qu’elle a connus entre 2010 et 2015. On s’attend à environ 64.000 défaillances si la croissance économique approche les 0,8%. L’OFCE, qui a récemment révisé à la baisse sa prévision de croissance pour la France en 2024 à 0,5%, prévoit une augmentation similaire, avec 63.000 défauts cette année et 68.000 l’année prochaine.

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En revanche, l’économiste d’Allianz Trade est plus optimiste et table sur 60.700 défaillances cette année, avant une diminution l’année prochaine à environ 55.000. Il souligne que l’impact sur l’emploi reste relativement limité, car la majorité des défauts concerne des très petites entreprises.

  • Augmentation des défauts de paiement, mais à un rythme plus lent
  • Les très petites entreprises sont les plus touchées
  • Les secteurs liés à l’immobilier et à la construction sont les plus affectés
  • Optimisme prudent pour l’avenir avec un ralentissement des défaillances prévu

Pour finir, il est important de noter que la situation reste fluide et incertaine. Le paysage économique est en constante évolution, avec de nouveaux défis et opportunités qui se présentent tout le temps. Les entreprises doivent rester vigilantes et flexibles pour réussir à naviguer dans ces eaux agitées. Les défis sont nombreux, mais les entreprises françaises ont montré leur résilience et leur capacité d’adaptation face à l’adversité. Avec les bonnes stratégies et les bonnes décisions, elles peuvent surmonter ces défis et continuer à prospérer dans l’avenir.

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