Voici les changements majeurs dans la politique migratoire de l’UE : découvrez comment l’Europe se transforme

Une avancée considérable a été réalisée dans la politique migratoire de l'Union Européenne (UE).

Un pas de géant dans la politique migratoire de l’UE #

Après des années de négociations intensives, les eurodéputés ont approuvé une réforme majeure qui renforce les contrôles aux frontières de l’UE et instaure un système de solidarité entre les États membres.

La réforme, décrite comme un « énorme pas pour l’Europe » par la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, a été adoptée lors d’une session plénière à Bruxelles. Il s’agit là d’une journée véritablement historique pour l’Europe.

Un accueil favorable pour une réforme historique #

La réforme a été largement saluée par différents dirigeants et responsables européens. Le chancelier allemand Olaf Scholz a qualifié cette avancée de « pas historique indispensable » qui « limite l’immigration irrégulière et soulage enfin les pays particulièrement touchés ».

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La Grèce, l’un des principaux pays d’arrivée, a salué cette réforme comme une « avancée majeure ». Le ministre italien de l’Intérieur Matteo Piantedosi a également exprimé son approbation, affirmant que les eurodéputés avaient trouvé « le meilleur compromis possible, qui prend en compte les besoins prioritaires de l’Italie ».

Les principales caractéristiques de la réforme #

La réforme, qui est basée sur une proposition de la Commission présentée en septembre 2020, met en place un « filtrage » obligatoire des migrants arrivant aux frontières de l’UE. Ce filtrage consiste à enregistrer les migrants dans la base de données commune Eurodac.

Le nouvel accord prévoit également une « procédure à la frontière » pour les migrants qui sont statistiquement les moins susceptibles d’obtenir l’asile. Ces individus seront retenus dans des centres le temps que leur dossier soit examiné de façon accélérée, dans le but de renvoyer les déboutés plus rapidement.

Une solidarité obligatoire entre les États membres #

La nouvelle politique migratoire maintient la règle selon laquelle le premier pays d’entrée dans l’UE d’un migrant est responsable de sa demande d’asile. Cependant, pour soulager les pays où arrivent de nombreux exilés, comme l’Italie, la Grèce ou l’Espagne, un système de solidarité obligatoire est désormais mis en place.

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Les autres États membres sont tenus de contribuer en prenant en charge des demandeurs d’asile ou en apportant une contribution financière ou matérielle au profit du pays sous pression migratoire. Cette mesure vise à surmonter l’opposition de certains pays, comme la Hongrie et la Pologne, à tout quota de réfugiés.

  • Renforcement des contrôles aux frontières
  • Système de solidarité entre les États membres
  • Enregistrement obligatoire des migrants dans la base de données Eurodac
  • Procédure accélérée pour les migrants les moins susceptibles d’obtenir l’asile
  • Solidarité obligatoire entre les États membres

Dans l’ensemble, cette réforme représente une avancée significative dans la politique migratoire de l’UE. Elle vise à assurer un meilleur contrôle des frontières, tout en promouvant la solidarité entre les États membres. Malgré l’opposition de certains groupes et pays, la réforme a été largement saluée comme une étape historique pour l’Europe. Il reste à voir comment elle sera mise en œuvre et quels seront ses effets à long terme sur la gestion de la migration dans l’UE.

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