Voici comment le député Olivier Falorni s’implique dans l’avancement de la loi sur la fin de vie en France

Un événement important s'est produit dans le paysage politique français.

La nomination d’Olivier Falorni #

Olivier Falorni, député MoDem de Charente-Maritime, a été nommé à un poste crucial dans l’examen du projet de loi sur la fin de vie.

La commission spéciale, chargée de ce dossier, a été formée le 10 avril à l’Assemblée nationale. Parmi les membres, Falorni occupe le rôle de rapporteur général.

L’arrivée du projet de loi #

Présenté ce mercredi en Conseil des ministres, le projet de loi sur la fin de vie sera discuté en séance plénière à l’Assemblée nationale le 27 mai pour une première lecture. Les contours de ce projet ont été dévoilés en mars par Emmanuel Macron.

À lire Les Pellissard face à la justice : découvrez leur combat intense contre le propriétaire de leur villa de rêve

La commission spéciale, composée de 71 députés pour représenter l’équilibre des forces politiques dans l’hémicycle, se penchera sur ce texte très attendu du 13 au 17 mai, avant son arrivée en séance publique prévue le 27 mai.

Le contenu du projet de loi #

Le projet de loi présente, sous de strictes conditions, la possibilité d’un suicide assisté pour certains patients en fin de vie. Pour ceux qui sont incapables d’accomplir le geste fatal, le texte propose de le faire pour eux. Le principe même de cette « aide à mourir » et ses modalités promettent d’intenses débats parlementaires.

Le député MoDem Olivier Falorni, qui avait lui-même proposé un texte autorisant l’euthanasie dont l’examen en 2021 n’avait pu aller à son terme, a été choisi comme rapporteur général lors de la réunion constitutive de la commission spéciale.

La réaction d’Olivier Falorni #

Olivier Falorni s’est exprimé après sa nomination en tant que rapporteur général. Il a déclaré que c’était pour lui une joie et un honneur d’avoir été choisi par ses collègues députés. Il a promis d’exercer cette fonction avec gravité, responsabilité et détermination.

À lire Perte de poids : cet aliment pour diminuer les ballonnements et avoir un ventre plat avant l’été

Il a également exprimé son désir de contribuer à la construction d’une grande loi républicaine de progrès et d’humanité, que tant de Français attendent.

  • Agnes Firmin Le Bodo, ancienne ministre, a été nommée présidente de la commission.
  • Trois postes de rapporteurs ont été attribués à des députés Renaissance : Laurence Cristol, Laurence Maillart-Méhaignerie et Didier Martin.
  • Le quatrième poste a été obtenu par Caroline Fiat, députée LFI.
  • Les quatre vice-présidences seront occupées par Marie-Noëlle Battistel (socialiste), Patrick Hetzel (LR), Laurent Panifous (groupe indépendant Liot) et Jean-François Rousset (Renaissance).

Le débat sur la fin de vie est loin d’être nouveau en France. En effet, il a commencé en 1978, lorsque le premier texte de loi du genre a été déposé au Sénat par Henri Caillavet, sénateur radical du Lot-et-Garonne. Depuis lors, les discussions et les législations ont évolué, culminant avec la loi « Claeys-Leonetti » de 2016 qui autorise le recours à la sédation profonde.

Il reste à voir comment le débat se déroulera avec le nouveau projet de loi et l’implication d’Olivier Falorni. Un vote solennel dans l’hémicycle sur l’ensemble du texte pourrait avoir lieu après les élections européennes, selon une source parlementaire.

Partagez votre avis