Un jeune homme tragiquement arraché à la vie #
Zakaria, un adolescent de 15 ans originaire du quartier de la Monnaie, a été mortellement poignardé alors qu’il assistait à une altercation.
Les habitants rencontrés sur place, submergés par la tristesse, pleurent la perte d’un « gamin ». Leurs cœurs sont alourdis par l’horrible réalité que Zakaria n’atteindra jamais l’âge de 16 ans.
Zakaria : une vie pleine de promesses interrompue #
Zakaria était décrit comme sociable, sans histoire et extrêmement gentil. Safia, une adolescente du quartier, se souvient de lui avec affection. « J’ai grandi avec lui, il habitait en face de chez moi, il était en apprentissage », partage-t-elle.
D’autres adolescents du quartier, touchés par la mort de leur ami, confirment ses paroles, ajoutant que « tous les jeunes sont en deuil ».
Le quartier de la Monnaie sous le choc #
C’est dans ce quartier de Romans-sur-Isère que Zakaria a reçu un coup de couteau fatal dans le dos. Une heure plus tard, malgré les efforts des soignants à l’hôpital de la ville, il succombait à ses blessures.
La désolation se lit sur les visages des habitants. Un sentiment d’urgence s’installe : « Déjà qu’il y a eu Crépol, il faut que ça s’arrête », souffle l’un d’eux.
L’enquête en cours #
Laurent de Caigny, le procureur de la République de Valence, a annoncé l’ouverture d’une enquête pour homicide. Les détails de l’altercation et les circonstances exactes entourant la mort de Zakaria restent à déterminer.
Il est clair que des réponses sont nécessaires pour aider à guérir les blessures de cette communauté en deuil.
Dans ce quartier de Romans-sur-Isère, les souvenirs de Zakaria resteront à jamais gravés :
- Ses yeux rieurs
- La gentillesse qu’il démontrait envers tous
- Les aspirations qu’il avait pour son avenir
Alors que les habitants de Romans-sur-Isère pleurent la perte de ce jeune homme, ils sont également déterminés à faire en sorte que sa mort ne soit pas vaine. Il est temps de réfléchir à des solutions pour mettre fin à la violence qui a coûté la vie à Zakaria et à tant d’autres. Parce que chaque vie compte, parce que chaque jeune a le droit de grandir en sécurité. Dans ce climat de deuil, un espoir persiste : celui de voir un jour la fin de ces tragédies.