Voici une découverte surprenante: le racisme structurel au sein de la police européenne selon un récent rapport

L'Agence européenne des droits fondamentaux (FRA), a révélé un rapport le mercredi 10 avril, incitant les vingt-sept pays de l'Union Européenne à "éradiquer le racisme" au sein de leurs forces de police.

Une question de grande envergure #

Cependant, la véritable étendue du problème reste encore difficile à évaluer.

Des témoignages poignants auprès d’ONG et de médias avaient déjà soulevé la question. Mais aujourd’hui, ce rapport confirme et approfondit ces allégations.

Un appel à l’action #

Dans ce rapport, la directrice de la FRA, Sirpa Rautio, appelle les 27 États membres à « prendre des mesures urgentes » pour « éradiquer le racisme » au sein de la police. Elle souligne toutefois « la difficulté à évaluer pleinement l’ampleur » du problème et « à élaborer des réponses efficaces », car la plupart des pays ne collectent pas de données officielles.

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Elle met en lumière l’urgence de la situation et la nécessité d’agir.

Des témoignages révélateurs #

Dans cette première enquête à l’échelle de l’Union européenne, des individus de diverses origines ethniques ont rapporté des « commentaires racistes, des contrôles plus fréquents, voire des violences » de la part des policiers. Selon Sirpa Rautio, ces pratiques « érodent la confiance des citoyens et risquent de favoriser l’exclusion ».

Face à ces violences, de nombreux acteurs, dont « la politique, la direction de la police et la société », sont restés silencieux, favorisant ainsi une culture d’impunité pour les auteurs de tels actes et nourrissant un sentiment d’injustice chez les victimes.

Un manque d’indépendance #

Le rapport révèle également que les organes de surveillance des services de police ne sont souvent « pas indépendants » et ont parfois des « liens proches » avec les policiers mis en cause.

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Résultat: les lanceurs d’alerte se retrouvent confrontés à des situations compliquées. Ils auraient « du mal à signaler les incidents de manière sécurisée et confidentielle », craignant des « représailles ».

Voici quelques recommandations clés du rapport:

  • Améliorer les politiques de recrutement pour « accroître la diversité » au sein des forces de police.
  • Mettre en place des mesures de protection efficaces pour les lanceurs d’alerte.
  • Rendre les organes de surveillance des services de police plus indépendants.

Dans un récent rapport, la FRA avait déjà signalé des faits de racisme au sein de l’UE. Près de la moitié des personnes noires interrogées dans ce rapport se disaient affectées par ce problème. Les résultats étaient particulièrement préoccupants en Allemagne et en Autriche, où le pourcentage dépassait les 70%. Ce rapport est un autre indicateur de l’ampleur du problème.

Pour finir, il est primordial de noter l’importance d’agir face à cette problématique. Le racisme, qu’il soit structurel ou non, est une atteinte aux droits fondamentaux de l’homme et doit être combattu avec vigueur. Les forces de police, en tant que représentants de l’État et protecteurs de l’ordre, doivent être un exemple de respect et de tolérance. L’Union européenne, symbole de diversité et d’unité, se doit de prendre des mesures concrètes pour lutter contre ce fléau.

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