Une cyberattaque paralyse Saint-Nazaire #
C’est ce qui s’est passé à Saint-Nazaire. Une attaque informatique a eu lieu dans la nuit de mardi à mercredi, laissant les services de la ville et de quatre autres communes de son agglomération dans une situation difficile.
Les fichiers de travail, les logiciels métiers, les communications par téléphone et par e-mail sont tous hors service. Imaginez un instant la confusion et l’inquiétude qui ont dû envahir les employés municipaux.
Plus de détails sur l’attaque #
Le 9 et 10 avril, cette grande commune de 72 000 habitants s’est retrouvée sous le feu d’une attaque informatique de grande ampleur. Les serveurs ont rencontré de graves dysfonctionnements, causant le chaos dans de nombreux services. La téléphonie et la messagerie électronique étaient tout aussi inopérantes que l’accès aux fichiers de travail et aux logiciels métiers.
À ce stade, l’origine de l’attaque reste un mystère, tout comme la durée du blocage. Ces informations sont essentielles pour comprendre l’ampleur de la situation et pour prendre des mesures afin de prévenir de futures attaques.
Les autres villes touchées #
Malheureusement, Saint-Nazaire n’est pas la seule commune victime de cette attaque. Quatre autres villes de son agglomération ont également été touchées : Montoir-de-Bretagne, Donges, La Chapelle-des-marais et Pornichet. Ces villes utilisent les mêmes serveurs que Saint-Nazaire, ce qui les a rendues vulnérables à l’attaque.
Mais ce n’est pas tout, l’opérateur public en charge du développement local, du tourisme, de la gestion d’équipements publics, et d’opérations de construction et d’aménagement sur le territoire nazairien (Sonadev) et l’agence pour le développement durable de la région nazairienne (ADDRN) ont aussi été touchés.
Efforts pour rétablir le service #
Malgré la situation, il y a un rayon de lumière. Les agents de la direction des systèmes d’informations (DSI) sont mobilisés pour rétablir les outils de travail et le réseau sécurisé. Leur objectif est de permettre aux agents des services municipaux et communautaires de reprendre leur activité dans les meilleures conditions.
Il est important de noter que ce n’est pas la première fois qu’une telle attaque se produit. En mai 2023, la ville de Saint-Brevin-les-Pins – également située en Loire-Atlantique avait aussi été victime d’une cyberattaque. Le CHU de Nantes avait lui été visé par une attaque DDoS début 2024.
- Attaque informatique paralyse Saint-Nazaire et quatre autres communes
- L’origine et la durée de l’attaque restent inconnues
- Les agents de la DSI sont mobilisés pour rétablir les outils de travail
- Autres villes touchées : Montoir-de-Bretagne, Donges, La Chapelle-des-marais et Pornichet
- Autres entités touchées : Sonadev et l’ADDRN
Alors que les détails de l’attaque restent un mystère, l’effort collectif pour y répondre est encourageant. Les agents de la DSI travaillent sans relâche pour rétablir les services, et c’est là que réside notre espoir. Bien que la situation soit grave, l’engagement démontré par ces individus est un rappel du pouvoir de la résilience humaine face à l’adversité.
Il est clair que les cyberattaques sont une menace sérieuse pour nos communautés. C’est un rappel que nous devons être vigilants et prêts à répondre. Mais c’est aussi un rappel de notre capacité à nous adapter et à surmonter les défis. À Saint-Nazaire et dans les autres communes touchées, les services seront rétablis, les leçons seront apprises et la vie continuera. Et c’est dans ces moments que nous voyons le meilleur de l’humanité.
