Voici comment Atos, l’icône française du numérique, envisage de surmonter ses difficultés financières : un voyage de restructuration et de renouveau

Atos, fleuron de l'industrie numérique française, confronté à des défis de taille.

Atos : Une grande entreprise à la croisée des chemins #

Avec 100 000 employés et un chiffre d’affaires de 10 milliards d’euros, Atos est actuellement au bord de la faillite.

Une dette massive de 4,6 milliards d’euros et une baisse de 80% du cours de l’action en seulement un an ont mis l’entreprise dans une situation précaire. Sa valeur boursière n’est plus que de 200 millions d’euros.

Des mesures de sauvetage en cours #

Mardi 9 avril, Atos a annoncé avoir obtenu un financement de 450 millions d’euros pour renflouer ses caisses. Ce financement provient de ses créanciers et de l’État, qui a investi 50 millions d’euros pour protéger les activités stratégiques de l’entreprise.

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Ce prêt, accompagné de l’émission d’une action de préférence en faveur de l’État, lui donnera un droit de regard plus important sur ces actifs stratégiques.

Des actifs de valeur malgré les difficultés financières #

Malgré son instabilité financière, Atos reste un acteur de valeur dans le secteur numérique. L’entreprise cherche à échanger 2,4 milliards de dettes contre du capital et à repousser le remboursement des 2,2 milliards d’euros restants de cinq ans.

Atos cherche également à lever 1,2 milliard d’euros de nouveaux fonds, dont 600 millions pour le très court terme (2024-2025).

Une question de compétitivité et de croissance #

En plus de sa dette, Atos fait face à un problème de compétitivité et de croissance. Les finances de l’entreprise se sont dégradées ces dernières années, ce qui a peut-être entraîné un manque d’investissement dans des domaines clés tels que l’intelligence artificielle, le cloud et la cybersécurité.

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Malgré ces défis, les employés d’Atos restent optimistes. « Ce qui est primordial pour notre avenir, c’est d’avoir une véritable vision industrielle, ce qui nous manque depuis des années », déclare Karine Dran, coordinatrice CFE-CGC pour Atos.

  • Atos est divisé en deux entités principales : Eviden et Tech Foundations.
  • Eviden représente la moitié du chiffre d’affaires et des effectifs d’Atos.
  • Tech Foundations se concentre sur la gestion informatique pour les entreprises.

Alors que l’avenir d’Atos reste incertain, l’entreprise s’efforce de rester optimiste et de maintenir le cap. Les employés, les dirigeants et les actionnaires d’Atos restent unis dans leur engagement à assurer la survie de l’entreprise. Malgré les difficultés actuelles, ils croient fermement en la capacité d’Atos à surmonter ces défis et à se remettre sur pied. L’histoire d’Atos est loin d’être terminée, et avec un peu de chance et beaucoup de travail, cette période de difficultés pourrait bien être le catalyseur d’un avenir encore plus brillant pour cette icône de l’industrie numérique française.

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