Découvrez comment les projets industriels naviguent autour du zéro artificialisation nette des sols: Une nouvelle perspective

Avant de plonger dans le sujet, il est essentiel de comprendre le concept de zéro artificialisation nette (ZAN) des sols.

Une exemption pour les projets industriels #

C’est une initiative qui vise à freiner la bétonisation des terres naturelles. Cependant, une révélation récente a mis en lumière que tous les grands projets industriels seront exemptés de cette mesure.

Cette information a été partagée par le ministère de la Transition écologique, qui a également annoncé l’approbation de tous les projets industriels présentés jusqu’à présent.

Le détail des projets sélectionnés #

167 projets ont été retenus lors de l’adoption de la loi en juillet dernier. Ces projets sont considérés comme ayant une importance nationale et européenne majeure. Pour ces projets, un quota de 12.500 hectares a été alloué, sur une surface totale artificialisée réduite de moitié, passant de 250.000 à 125.000 hectares entre 2021 et 2031.

À lire Les Pellissard face à la justice : découvrez leur combat intense contre le propriétaire de leur villa de rêve

La liste de ces projets est prête et a été partagée avec les élus locaux. Elle comprend deux catégories : les projets prêts à être réalisés et ceux qui sont éligibles mais non aboutis. Les nouvelles usines constituent 30 % des projets de la première catégorie.

La peur d’une pénurie de foncier industriel #

L’objectif du ZAN est de préserver le foncier naturel. Cependant, cette initiative a suscité des inquiétudes quant à une possible pénurie de foncier pour l’industrie. Cette préoccupation a été soulevée par le député centriste Jean-François Portarrieu, qui a souligné le risque d’un impact négatif sur la filière aéronautique de la région de Toulouse.

Malgré ces inquiétudes, le ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu, a assuré que le quota de 12.500 hectares pourrait être dépassé si nécessaire. Il a également défendu la réindustrialisation de la France, qui selon lui est bénéfique à la fois pour l’économie et pour l’écologie.

L’importance de limiter la bétonisation #

Malgré l’exemption des projets industriels, l’objectif de réduire la bétonisation reste crucial. L’artificialisation est une cause majeure de perte de biodiversité, elle crée des îlots de chaleur et favorise le ruissellement, qui contribue aux inondations. C’est pourquoi le principe du ZAN est largement soutenu.

À lire Perte de poids : cet aliment pour diminuer les ballonnements et avoir un ventre plat avant l’été

Christophe Béchu a souligné que même si la réduction des surfaces artificialisées n’atteint pas 50 %, mais plutôt 47 % ou 48 %, il assume cette différence. Il a rappelé que la loi prévoit un réexamen par le Parlement en 2026.

  • 167 projets ont été approuvés
  • 30 % de ces projets sont de nouvelles usines
  • La loi prévoit une réduction de moitié des surfaces artificialisées
  • Un quota de 12.500 hectares a été alloué aux projets industriels

Pour finir, il faut noter que le pays compte 170.000 hectares de friches, qui sont déjà considérées comme des surfaces artificialisées. Le ministre a souligné l’importance de leur utilisation pour éviter le gaspillage, d’autant plus qu’elles sont déjà connectées aux réseaux d’infrastructures. Il a révélé que grâce aux financements du plan de relance et du fonds vert, 1.500 hectares ont été réhabilités chaque année au cours des trois dernières années. Il faut continuer dans cette voie, a-t-il insisté. Cette révélation met en lumière un aspect essentiel de la gestion du foncier en France et souligne la nécessité d’une approche équilibrée pour garantir à la fois le développement industriel et la protection de l’environnement.

Partagez votre avis