Mise à jour sur le cas Jonathann Daval #
Il avait précédemment accusé une partie de son ex-belle famille d’être impliquée dans la mort de sa femme, Alexia.
Le procureur de la République de Besançon a surpris beaucoup en requérant la relaxe pour Daval dans cette affaire le mercredi 10 avril.
Volte-face et accusations #
Après avoir admis le meurtre de sa femme, Daval a changé de position quelques mois plus tard. Il a porté des accusations sur des membres de son ex-belle famille, notamment son ex-beau-frère, Grégory Gay.
Gay, étant le principal plaignant dans cette affaire de dénonciation calomnieuse, s’est dit déçu par la réquisition du procureur.
Le droit de mentir pour se défendre ? #
Dans son réquisitoire, le procureur Étienne Manteaux a accordé à Jonathann Daval le droit de mentir pour se défendre, si cela s’inscrit dans une stratégie de défense. Il a déclaré : « Même si c’est moralement choquant, sur un plan juridique il me semble difficile de considérer que cette infraction est constituée ».
La famille d’Alexia, particulièrement sa sœur Stéphanie et son mari Grégory Gay, se sentent victimes de cette situation et souhaitent être reconnus comme tels par la justice.
Des actes à la limite du harcèlement #
Grégory Gay a exprimé son émotion à la sortie de l’audience, déclarant : « On est encore en train d’en souffrir, on est encore là, on subit encore les actes des avocats de Jonathann ». Il a qualifié la situation de « limite du harcèlement ».
La décision du tribunal a été mise en délibéré au 24 mai prochain. Durant l’audience, Jonathann Daval a reconnu avoir menti et a présenté ses excuses à son ancienne belle-famille.
- Jonathann Daval a accusé son ex-belle famille d’être impliquée dans le meurtre de sa femme.
- Le procureur a requis la relaxe pour Daval dans cette affaire de « dénonciation calomnieuse ».
- Daval a reconnu avoir menti et a présenté des excuses à son ex-belle famille.
Dans cette affaire qui a secoué la France, le rôle du mensonge en matière de défense juridique a été mis en lumière. D’une part, le droit de mentir pour se défendre a été reconnu par le procureur. D’autre part, la famille de la victime se sent victime une seconde fois, cette fois par le système juridique. Cette affaire soulève des questions importantes sur le système juridique et le traitement des victimes. Il sera intéressant de voir comment le tribunal tranche dans cette affaire le 24 mai.
