Une exemption pour les projets industriels #
Cette politique avait pour but de limiter la bétonisation des terres naturelles.
Le ministère de la Transition écologique a révélé que tous les projets industriels qui lui ont été présentés jusqu’à présent ont été retenus pour être exclus de cette politique.
Projets sélectionnés et futurs plans #
Lors de l’adoption de la loi sur le ZAN en juillet dernier, il a été décidé d’exclure certains projets d’envergure nationale et européenne. Ces projets ont été jugés d’un intérêt général majeur sur les terres à bétonner qui seront distribuées par région.
Les projets qui arriveront dans les années à venir devraient également être sélectionnés, selon le ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu.
Des craintes concernant le foncier industriel #
Le ministère a tenu à rassurer les acteurs industriels en affirmant que le manque de foncier, qui pourrait résulter de l’application de la politique du ZAN, ne serait pas un problème. En effet, certaines inquiétudes avaient été soulevées concernant l’impact potentiel de cette politique sur l’industrie, notamment la filière aéronautique à Toulouse.
Christophe Béchu a déclaré que le forfait de 12.500 hectares pour les grands projets pourrait être dépassé si nécessaire, et qu’il serait mis à jour chaque année pour tenir compte des nouveaux projets.
- Les nouvelles usines représentent 30% des 167 projets inclus dans la première liste
- Les infrastructures (routières ou ferroviaires) représentent une bonne moitié des projets
- Les projets non terminés en 2031, comme les futures centrales nucléaires, ont été exclus car ils ne sont pas concernés par la loi
La réutilisation des friches industrielles #
Le ministre de la Transition écologique a souligné l’importance de réutiliser les friches industrielles, déjà considérées comme des surfaces artificialisées. Selon lui, négliger ces terrains serait du gaspillage, surtout qu’ils sont déjà connectés aux réseaux d’infrastructures.
Depuis trois ans, avec l’aide du plan de relance et du fonds vert, le gouvernement a réussi à réhabiliter 1.500 hectares par an. Ce chiffre devrait continuer à croître.
Dans une perspective plus générale, la politique du zéro artificialisation nette des sols est une initiative louable visant à préserver nos terres naturelles et à lutter contre la perte de biodiversité. Cependant, les exceptions accordées aux projets industriels majeurs soulèvent des questions sur l’efficacité réelle de cette politique. Il est donc crucial de trouver un équilibre entre la préservation de l’environnement et la nécessité de développement industriel. Seul l’avenir nous dira si cet équilibre a été atteint.
