Découvrez comment l’hôpital d’Alès accumule une dette de 225 000 euros de loyers en retard dans une maison de retraite

Imaginez-vous en tant que propriétaire d'un bien locatif, attendre neuf mois de loyers impayés.

La dette de l’hôpital d’Alès #

C’est la situation actuelle de la commune de Rousson qui possède les murs d’une maison de retraite louée par le centre hospitalier d’Alès.

La dette s’élève à 225 000 euros, une somme non négligeable qui fait monter la tension entre le centre hospitalier et la commune de Rousson, dont le maire, Ghislain Chassary, exprime sa frustration.

Créances accumulées #

La dette représentée par ces loyers impayés est issue de l’occupation des locaux de la maison de retraite « Le Castellas » par le centre hospitalier. Construite grâce aux fonds de la municipalité et en accord avec l’hôpital, la maison de retraite compte 66 lits et est louée pour un montant trimestriel de 75 865,39 euros.

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Malgré plusieurs relances de la part du maire, les loyers pour les deux derniers trimestres de 2023 et le premier trimestre de 2024 n’ont pas été réglés, soit neuf mois de loyer, pour un montant total de 225 000 euros. Cette situation plonge la trésorerie de la commune dans le rouge, freinant les investissements de la municipalité.

Retards récurrents #

Le sentiment de frustration du maire est exacerbé par les retards répétés de paiement de la part de l’hôpital. En effet, aucun retard n’a été constaté jusqu’au 30 septembre 2022. Cependant, depuis la fin de cette année, les retards se sont accumulés malgré les relances.

Ghislain Chassary a même averti Aurélien Rousseau, alors ministre de la Santé, lors d’une visite à Alès en août 2023. Toutefois, malgré le règlement des loyers de fin 2022 et des deux premiers trimestres de 2023, les paiements se sont de nouveau arrêtés.

Des explications de l’hôpital #

Le centre hospitalier d’Alès, par l’intermédiaire de son directeur adjoint Jean-Noël Gras, a invoqué une situation de trésorerie compliquée pour expliquer ces retards de paiement. Selon lui, il s’agit d’un problème structurel lié au déficit cumulé de l’hôpital, ce qui oblige à prioriser d’autres paiements.

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Cependant, l’hôpital a assuré que la situation devrait revenir à la normale le mois prochain, avec le règlement des 3e et 4e trimestres de 2023 en avril, et du premier trimestre de 2024 en mai.

  • Un montant de loyer trimestriel de 75 865,39 euros
  • Neuf mois de loyers impayés
  • Une dette totale de 225 000 euros
  • Des retards de paiement de la part de l’hôpital
  • Des promesses de règlement de la dette par l’hôpital

Malgré ces promesses, le maire de Rousson reste sceptique et aurait préféré que cette dette soit réglée avant le départ à la retraite du directeur de l’hôpital, le 31 mars dernier. Cette situation met en lumière la gestion complexe des finances entre les municipalités et les établissements de santé, et souligne l’importance d’une communication claire et transparente entre ces entités pour prévenir ce type de situation. La résolution de cette dette sera une étape importante pour restaurer la confiance et permettre à la commune de Rousson de reprendre ses investissements pour le bien de ses citoyens.

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