Contexte du procès pour dénonciation calomnieuse #
L’accusation portait sur l’incrimination de son ex-beau-frère, Grégory Gay, et de toute la famille de ce dernier d’avoir comploté pour occulter les faits.
Le procureur a souligné le droit d’une personne accusée de mentir, en dépit de la dureté morale de cette réalité.
La requête du procureur pour l’acquittement #
Le procureur a demandé la relaxe de Jonathann Daval devant le tribunal correctionnel de Besançon. L’argument principal était que la loi et la jurisprudence admettent qu’un individu poursuivi puisse mentir, malgré l’aspect moralement difficile.
Le procureur de Besançon, Etienne Manteaux, a affirmé comprendre la douleur de cette famille qui s’est sentie salie.
Les détails du procès #
Jonathann Daval, qui purge une peine de 25 ans de réclusion pour le meurtre de son épouse en 2017, a été jugé pour dénonciation calomnieuse contre son ancienne belle-famille. Le parquet avait demandé qu’il soit extrait de prison pour assister à son procès.
Les parents d’Alexia, leur fille Stéphanie et son mari Grégory Gay ont cité à comparaître Jonathann Daval. Ce dernier avait accusé son beau-frère d’avoir tué Alexia lors d’une audition en 2018, avant de se rétracter.
Les conséquences de l’accusation #
Six mois après la première audition, Daval a admis avoir menti lors d’une confrontation avec sa belle-mère. Suite à cela, Grégory Gay avait porté plainte pour «dénonciations calomnieuses» en 2018, mais le parquet avait classé l’affaire sans suite.
La belle-famille de Daval demande 60 000 euros de dommages et intérêts, dont 30 000 euros pour Grégory Gay, 10 000 euros pour la sœur d’Alexia et 10 000 euros pour chacun des parents.
- Jonathann Daval a été jugé pour dénonciation calomnieuse contre son ex-belle-famille.
- Le procureur a plaidé pour l’acquittement, rappelant le droit d’une personne accusée de mentir.
- La belle-famille de Daval demande 60 000 euros de dommages et intérêts.
Pour conclure, bien que le procès ait révélé de nombreux détails surprenants, la défense a insisté sur le fait que le seul objectif de ce procès était l’argent. Jonathann Daval a reconnu qu’il avait menti et a présenté ses excuses, selon son avocat, Randall Schwerdorffer. Cependant, cette affaire souligne les complexités et les défis moraux auxquels sont confrontés les tribunaux lorsqu’ils traitent des cas aussi délicats et émotionnels.
