Un récidiviste dans les rues de Rodez #
Fraîchement sorti de la maison d’arrêt de Druelle, il a récidivé en Aveyron le 5 avril 2024.
Deux étudiantes de l’IUT de Rodez ont été abordées par le quinquagénaire à l’extérieur de l’établissement. Face à son insistance, les étudiantes ont tenté de rejoindre leur université, mais l’une d’elles a été agressée.
Un passé de policier à Toulouse #
Le quinquagénaire a connu une descente aux enfers depuis 2021, après avoir contracté le Covid-19. Ancien formateur à l’école de police de Toulouse, il était reconnu pour son professionnalisme. Cependant, après sa maladie, il a été hospitalisé en milieu psychiatrique pour la première fois.
Un an plus tard, des plaintes ont été déposées par neuf de ses élèves gardiennes de la paix, qui affirmaient qu’il les menaçait de leur « mettre une fessée » pendant un contrôle écrit.
Une enquête de l’IGPN #
L’IGPN, la police des polices, a lancé une enquête suite aux plaintes. Le fonctionnaire a été mis à pied et suspendu. Des anciennes élèves ont aussi signalé des appels incessants à caractère sexuel de la part de l’ex-policier.
Après sa suspension, l’homme a continué à arpenter les rues de Toulouse. De nouvelles plaintes ont été déposées, décrivant des agressions et des menaces de viol. Plus d’une vingtaine de victimes ont été recensées depuis janvier 2022.
Une peine de prison et des questions en suspens #
Après ces actes, l’homme a été incarcéré à la maison d’arrêt de Druelle. Il y est resté jusqu’à trois jours avant de récidiver à Rodez. Le Tribunal l’a condamné à un an de prison ferme, mais son conseil a soulevé des questions sur l’efficacité de cette peine.
Le conseil a souligné que l’homme a encore des pulsions sexuelles qu’il n’arrive pas à contrôler et a exprimé des doutes sur sa capacité à se réinsérer dans la société.
- Une descente aux enfers débutée en 2021
- Plusieurs agressions sexuelles commises à Toulouse
- Une récidive en Aveyron
- Une enquête de l’IGPN
- Une condamnation à un an de prison ferme
Le comportement de l’ex-policier reste préoccupant. Avant son procès, il a été rapporté qu’il avait mimé une scène à caractère sexuel envers une autre prévenue. Cette scène, particulièrement rare, a été rapportée à la procureur, qui s’est dite « particulièrement inquiète ».
Bien que l’homme ait été condamné à une peine de prison, la question de sa réinsertion dans la société reste en suspens. Son conseil a exprimé des inquiétudes quant à sa capacité à contrôler ses pulsions et a remis en question l’efficacité de la peine de prison. L’homme, pour sa part, a exprimé son souhait de retourner à Perpignan, où il a de la famille.
L’histoire de cet ex-policier toulousain est un rappel troublant de la complexité des problèmes de santé mentale et de la nécessité d’une prise en charge adéquate. Il est clair que la justice et la société dans son ensemble doivent continuer à se battre pour garantir la sécurité de tous ses citoyens.
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