Voici les derniers rebondissements dans l’affaire Jonathann Daval: le parquet plaide pour la relaxe

Jonathann Daval, condamné en 2020 pour le meurtre de son épouse Alexia, est de nouveau devant le tribunal correctionnel de Besançon.

Daval face à la justice une fois de plus #

Cette fois, il est jugé pour dénonciation calomnieuse envers son ex-belle-famille.

Le jugement a été mis en délibéré et le verdict sera connu le 24 mai.

Le procureur opte pour la relaxe #

Le procureur a surpris l’audience en requérant la relaxe pour Daval. Il estime qu’il est « temps de refermer définitivement ce dossier Daval d’un côté comme de l’autre ».

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« Je requiers la relaxe, au bénéfice du doute », a-t-il lancé.

Daval s’excuse et promet le silence #

Jonathann Daval, l’ancien informaticien âgé de 40 ans, a adressé ses excuses à ses ex-beaux-parents et promis qu’ils « n’entendraient plus parler de [lui] ».

Il a rapidement reconnu les faits qui lui sont reprochés.

Les conséquences de ses accusations #

Daval avait accusé son beau-frère Grégory Gay d’avoir étranglé Alexia, en tentant de la maîtriser lors d’une crise d’hystérie. Il avait également déclaré que la famille avait passé « un pacte secret pour étouffer l’affaire ».

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Il avait finalement reconnu avoir menti et avoué le meurtre de son épouse six mois plus tard.

  • Isabelle et Jean-Pierre Fouillot, parents d’Alexia, leur fille Stéphanie et son mari Grégory Gay poursuivent Daval pour dénonciation calomnieuse.
  • La famille demande 60.000 euros de dommages et intérêts.
  • Le prévenu encourt cinq ans de prison, une peine qui serait confondue avec sa condamnation pour meurtre.

Les avocats débattent du droit au mensonge #

L’avocat de Daval, Randall Schwerdorffer, a plaidé que son client « doit être relaxé en droit », malgré « le caractère odieux de son mensonge ».

À l’opposé, l’un des avocats des plaignants, Jean-Hubert Portejoie, a contesté cette interprétation du droit : « Le droit au mensonge, est-ce le droit d’accuser n’importe qui ? ».

Pour finir, le cas de Jonathann Daval a soulevé de nombreuses questions sur la notion de droit au mensonge dans le système judiciaire français. Alors que le verdict est attendu pour le 24 mai, cette affaire continue de captiver le public. La déclaration du procureur en faveur de la relaxe a surpris beaucoup de gens, mais elle a également mis en lumière les nuances complexes du droit et de la morale. Quelle que soit l’issue de ce procès, il est probable que le débat sur ces questions se poursuivra bien au-delà de cette date. L’affaire Daval restera sans aucun doute une référence dans les annales judiciaires françaises.

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