Voici comment l’enquête sur les violences sexuelles s’étend au-delà du cinéma : focus sur l’audiovisuel, la publicité et les victimes adultes

Initialement prévue pour se concentrer sur le cinéma, l'enquête sur les violences sexistes et sexuelles prend une tournure surprenante.

Un élargissement inattendu de l’enquête sur les violences sexuelles #

Sa portée a été étendue pour couvrir non seulement les victimes adultes dans le milieu du 7e art, mais aussi d’autres domaines comme l’audiovisuel et la publicité.

L’annonce a été faite par la députée Francesca Pasquini, qui a lancé cette enquête le 14 mars dernier. Elle a déclaré que la commission avait élargi son champ d’investigation pour englober un spectre plus large de victimes et de secteurs d’activité.

L’industrie du cinéma : un milieu malade ? #

Les motivations derrière la proposition de cette commission d’enquête sont troublantes. Elle met en lumière un «système de prédation» qui cible particulièrement les jeunes actrices mineures. Une complaisance qui serait observée dans le monde du cinéma où les violences sexuelles sur mineurs seraient normalisées, voire glorifiées.

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Cette enquête fait suite à une demande de Judith Godrèche, une actrice qui est devenue une figure emblématique de la lutte contre les violences sexuelles sur les enfants, après avoir porté plainte contre deux réalisateurs pour des faits remontant à son adolescence.

Une industrie en quête de vérité et de justice #

Les témoignages révélant des situations d’emprise et de violences subies par des actrices, parfois mineures au moment des faits, se sont multipliés ces dernières années. L’enquête sur les violences sexistes et sexuelles dans le cinéma, l’audiovisuel et la publicité vise à faire la lumière sur ces situations troublantes.

Il est temps pour l’industrie de faire face à ces problèmes et de prendre des mesures pour protéger les victimes, qu’elles soient mineures ou adultes, et pour prévenir de futures violences.

Le rôle de la commission d’enquête #

La commission d’enquête a été créée pour répondre à cette demande urgente de justice. Son rôle est de dénoncer une «industrie malade», gangrenée par «le silence et la permissivité», et d’appeler à une action concrète pour lutter contre ces violences.

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Avant sa mise en place, cette commission doit être formellement adoptée par les députés, ce qui est prévu pour le 2 mai.

  • Étendre la portée de l’enquête à l’audiovisuel et la publicité
  • Inclure les victimes adultes dans l’enquête
  • Faire la lumière sur les violences sexuelles dans l’industrie du cinéma
  • Lutter contre le système de prédation et la complaisance dans le milieu

Dans un monde où les témoignages de violences sexuelles se multiplient, notamment dans des industries où le silence et la permissivité ont longtemps régné, il est temps d’agir. L’élargissement de cette enquête est un pas important vers la reconnaissance et la lutte contre ces violences, non seulement dans le cinéma, mais aussi dans l’audiovisuel et la publicité. Il est crucial que cette commission d’enquête soit adoptée et mise en place pour que justice soit faite. Les victimes, qu’elles soient mineures ou adultes, méritent d’être entendues et protégées. Plus qu’une enquête, c’est une véritable révolution culturelle qui est en marche, pour que plus personne ne puisse ignorer ou banaliser ces violences.

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