Une révision des objectifs budgétaires à la hausse #
Les nouvelles prévisions indiquent un déficit public de 5,1% du PIB en 2024, au lieu du 4,4% initialement prévu.
Les efforts pour revenir dans les limites européennes sont prévus pour 2025, 2026 et 2027, avec des déficits publics respectifs de 4,1%, 3,6% et 2,9%.
Stabilité prévue pour la dette publique #
En ce qui concerne la réduction de la dette publique, elle restera stable. Elle devrait être de 112.3% du PIB cette année, atteindre un sommet à 113.1% du PIB en 2025 et revenir à 112% en 2027.
Il est clair que ces prévisions de stabilité de la dette publique ne simplifieront pas la tâche du futur gouvernement.
Hypothèse d’une croissance économique optimiste #
Les prévisions actuelles sont basées sur une hypothèse de croissance économique plus élevée que celle prévue par les économistes. Le gouvernement prévoit une augmentation du PIB de 1% cette année, tandis que la Banque de France prédit une croissance de 0,8% et l’Observatoire français des conjonctures économiques prévoit une croissance annuelle moyenne de seulement 0,5% en 2024.
Ces chiffres de croissance sont qualifiés de « modestes » par l’OFCE.
Facteurs influençant la croissance économique #
Plusieurs éléments influencent la croissance économique. Parmi eux figurent les effets des augmentations successives des taux directeurs par la Banque centrale européenne ces derniers mois et les impacts des variations des prix de l’énergie.
De plus, la politique budgétaire restrictive mise en place par le gouvernement aura également un impact sur la croissance.
- Effet de la hausse passée des taux directeurs de la BCE : frein à la croissance de 0,6 point de PIB en 2024.
- Impact de la variation des prix de l’énergie : frein à la croissance de 0,4 point de PIB cette année.
- Effet de la politique budgétaire restrictive : frein à la croissance de 0,2 point en 2024.
En 2025, la croissance économique de la France pourrait ne pas être aussi florissante que prévu par le gouvernement. Malgré les effets positifs liés à la baisse des taux, les nouveaux ajustements budgétaires prévus par le gouvernement pourraient freiner la croissance.
Le gouvernement semble s’embourber dans ces prévisions et attend avec une certaine inquiétude les décisions des agences de notation qui seront publiées dans les prochaines semaines. Néanmoins, il est déterminé à faire face à ces défis et à mettre en œuvre des politiques pour stimuler la croissance économique et réduire le déficit public.
Il est clair que les défis sont nombreux et complexes. Néanmoins, il est essentiel de se rappeler que les prévisions sont juste cela – des prévisions. Elles sont basées sur les informations disponibles à un moment donné et peuvent être ajustées à mesure que de nouvelles informations deviennent disponibles. C’est un processus dynamique qui nécessite une constante réévaluation et ajustement des objectifs et des stratégies.
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